Selon l'Express, l'ex-patronne de l'Ina, Agnès Saal, qui a été poussée à la démission fin avril pour avoir dépensé plus de 40.000 euros de taxis en dix mois, n'en était pas à son coup d'essai.
En effet, l'hebdomadaire révèle dans son édition de mercredi que, selon les enquêteurs chargés de faire la lumière sur ses dépenses excessives, l'ancienne présidente de l'Ina aurait également laissé 400 000 euros de notes de taxi au Centre Pompidou où elle est restée sept ans. Ce qui, après un bref calcul, nous fait tout de même près de 4.800 euros par mois, et ça, juste pour les taxis. Cette étrange affaire doit bien avoir une explication. Soit les caisses de l'Etat étaient à nouveau pleines permettant au gouvernement quelques largesses vis à vis de ses fidèles serviteurs. Soit l'Etat avait confié la compta de Beaubourg à Thomas Thévenoud. Pour calmer les esprits, Agnès Saal devrait prendre Uberpop. Bien sûr, elle risque de terminer sa course à l'hôpital, la mâchoire fracassée par une batte de baseball, mais, au moins, le contribuable n'y trouverait rien à redire.Billet d'humeur