La SNCF qui tente depuis 1984 de décrocher aux Etats-Unis le projet de TGV californien vient d'être épinglée par un élu démocrate du coin, Bob Blumenfield.
Celui-ci assure que le transporteur ferroviaire français "refuse d'assumer sa responsabilité pour son rôle dans l'holocauste" durant la seconde guerre mondiale.Il enfonce le clou : "Maintenant, cette compagnie vient en Californie et veut une part du plus gros contrat de toute l'histoire de notre Etat. Je pense que si une compagnie veut recevoir notre argent, celui de l'impôt des Californiens, alors elle doit assumer ses responsabilités pour ses actions passées". Voilà qui est dit. De son côté, la SNCF réaffirme sa "totale transparence" sur cette question et rappelle "avoir agi sur réquisition des Allemands". La SNCF, comme de nombreuses entreprises en Europe mais aussi aux Etats-Unis, a eu beaucoup de chose à se reprocher à cette époque. Mais 70 ans sont passés. La SNCF d'aujourd'hui n'a plus grand-chose à voir avec la SNCF des années 40. Et ressortir les vieux dossiers d'alors pour faire capoter un projet français d'aujourd'hui, n'est pas très fair. Espérons que monsieur Bob Blumenfield, contrairement à un très grand nombre de ses compatriotes, ne roule ni en BMW, ni en Porsche, ni en Mercedes, ni même en Ford... Car si il savait !
Billet d'humeur