J'aime les langues vivantes.
Le ski aussi. C'est donc tout naturellement que, cet hiver, je vais me rendre dans la station de ski suisse de Villars (canton de Vaud) qui propose cette année à ses skieurs d'apprendre le vaudois durant leurs trajets en télésiège.A chaque pylône, ils doivent trouver la traduction d'un mot de ce vocabulaire riche et authentique qui sent bon les alpages. La réponse exacte est donnée au pylône suivant. L'occasion d'apprendre qu'un porte-monnaie se dit "gniaf", qu'un pourboire se dit "bonnemain", qu'une jolie fille se dit "modà" et qu'une canicule se dit "tiède"... Logique. A mon retour, je compte bien parler couramment le vaudois . Et pour séduire une modà je pourrais ainsi clamer ces quelques vers :"Le criquet ayant youtsé tout l'été
Se trouva tout moindre
Quand la cramine arriva.
Pas une seule petite morce
De couenne ou de greubon
A mettre dans son cassotton.
Il alla faire la meule"*.
La prochaine fois, c'est promis je vous le fais en cht'i.
* La cigale et la fourmi de Jean de la Fontaine traduit par Monique sur www.topio.com.