Selon Le Figaro, plus d’un millier des pilotes vont attaquer Air France devant les prud’hommes pour obtenir une partie du paiement des 14 jours de grève de septembre dernier. Le journal précise que, fin septembre, le salaire fixe des pilotes (40% de leur rémunération) a bien été versé, mais pas la partie variable qui correspond aux primes de vols.
Du coup, le SNPL s'inquiète que certains pilotes qui ont fait grève pendant les 14 jours, puissent perdre jusqu'à la moitié de leur salaire de septembre. Pour le syndicat, après une grève tellement fructueuse pour tout le monde, il serait dommage d'en rester là. Même s'il ne s’agit "évidemment pas de se faire payer les jours de grève comme certains médias l’ont diffusé, mais de faire appliquer la loi et l’accord stabilité de planning" explique le syndicat. Nuance ! En fait, Le Figaro explique que lorsqu'un pilote se met en grève un jour, son vol de plusieurs jours est annulé. Du coup, les deuxième et troisième jours, il décide de ne plus faire grève, reste au sol, et s'estime en droit de réclamer ses jours non volés. CQFD. Quand on sait que cette grève a déjà coûté 330 millions d'euros pour rien à la compagnie française, c'est rassurant de savoir que celui qui pilote l'avion fait preuve d'autant de discernement.
Billet d'humeur