Jeudi dernier, jour de l'Ascension, il y a avait foule à la gare de Lyon à Paris.
Nabilla, célèbre protectrice du shampoing féminin, a tenté, avec une élégance rare, de griller la file d'attente d'un guichet de la SNCF. Mais c'était sans compter sur la fermeté du guichetier qui, insensible à ses attraits, lui a demandé de regagner sa place dans la queue. Mais elle a préféré faire la fine bouche. Le ton est monté, et, à court d'arguments, Nabilla, dont l'élégance et la classe font aujourd'hui référence dont le monde, s'est défendue avec une arme noble : le crachat ! Catastrophe. Du coup, le guichetier et quelques uns de ses collègues dont la solidarité face à l'adversité force le respect, ont décidé de faire jouer leur droit de retrait. Rappelons que selon le site du ministère du Travail, le droit de retrait prévoit que "le salarié confronté à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, a le droit d’arrêter son travail et, si nécessaire, de quitter les lieux pour se mettre en sécurité. Ce droit de retrait est un droit protégé. Il n’entraîne ni sanctions, ni retenue sur salaire". Non mais allô quoi… T'es cheminot et tu ne fais pas marcher ton droit de retrait ? Non mais…
Billet d'humeur