Les avocats de Ryanair doivent connaître la carte des tribunaux européens par cœur.
Il ne se passe pas un mois sans qu'on apprenne qu'une nouvelle plainte soit déposée contre la compagnie. C'est le quotidien La Provence qui raconte l'histoire : "Le 14 septembre dernier, une passagère se rend à Nantes aux obsèques de sa tante. Un vol Ryanair Marseille-Tours. L'aller se passe normalement". C'est moins drôle au retour : le vol prévu à 22 heures ne décolle que le lendemain à 15h55. La compagnie aérienne ayant refusé de l'indemniser, la cliente poursuit Ryanair et lui réclame 465 euros. Pour Ryanair, c'est just routine. Un jugement d'un tribunal de Barcelone est en revanche bien plus préoccupant pour la compagnie. Il indique que la low cost n'a pas le droit d'exiger 40 euros aux passagers qui n'ont pas imprimé chez eux leur carte d'embarquement. Si elle perdait en appel, on connaît déjà la réaction de la compagnie. Elle refoulerait tout simplement les passagers qui n'ont pas en poche le sésame. Et, quand Ryanair menace, ce n'est pas pour amuser la galerie. Il suffit de demander à l'aéroport de Marseille.
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