Revendeur exclusif en France de Carnival Corporation, la Compagnie internationale de croisières (CIC) veut concurrencer le Paul-Gauguin en Polynésie en proposant aux Français des croisières à bord du Tahitian Princess, l'ancien Renaissance.
Avec une arme : le prix. L'occasion pour Rémy Arca, PDG de CIC, de présenter un comparatif qualitatif de ces deux produits concurrents. Et de conclure avec cet argument : "Notre premier tarif est à 3 000 euros pour une croisière de 10 nuits !" Un prix d'appel pour une croisière en cabine intérieure. Rémy Arca insiste malgré tout sur les nombreux atouts du Tahitian Princess : "C'est un bateau récent mis en service la première fois en 2002, pas trop grand (344 cabines), avec un équipage européen, et qui vogue dans une région où l'on parle français." Un bémol cependant, "la décoration est peut-être un petit peu rococo". Mais c'est généralement ce qui plaît à la clientèle américaine, majoritaire à bord. 80 % des passagers viennent en effet d'outre-Atlantique, ce qui n'a rien d'étonnant, précise Rémy Arca, "puisqu'aux États-Unis, on compte 8 millions de croisiéristes contre 200 000 en France". Il y a donc du pain sur la planche pour CIC qui veut séduire de nouvelles clientèles françaises, comme les jeunes. D'ailleurs la brochure propose une offre spéciale voyage de noces avec une réduction de 200 euros par cabine, et quelques petites attentions. Quant aux objectifs, CIC vise 500 passagers d'ici octobre 2004. Rappelons enfin que Princess Cruises, rachetée par Carnival en 2000, est une compagnie britannique devenue célèbre dans les années 80 avec à une série TV kitsch à souhait qui contait les péripéties du commandant Merrill Stubing, de la sémillante Julie McCoy et de l'inénarrable Gopher à bord du Pacific Princess.
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