Trois semaines après le naufrage du Sea Diamond à Santorin (Grèce), les 70 victimes françaises se sont unies autour du site Internet créé par Clément Pineau membre du groupe qui compile les témoignages et permet aux naufragés de rester en contact.Ils envisagent de poursuivre Marmara et l'armateur chypriote Louis Hellenic Cruise Lines en justice pour réclamer "le remboursement total du voyage, celui des bagages et ainsi que des dommages et intérêts" a détaillé Clément Pineau samedi à nos confrères de Ouest-France.
L'informaticien s'indigne également des propositions de l'armateur qui leur à "déjà proposé 1400 euros de dédommagement chacun plus une prime de 1000 euros si vous ne portez pas plainte". Sur son site Internet, l'association indique avoir "mis en évidence la non information des autorités grecques d'un côté et l'incapacité des responsables locaux Marmara à gérer une crise". Le voyagiste Fram, dont le père et sa fille disparus dans le naufrage étaient clients, ne semble pas être concernés par cette probable attaque en justice. Les rescapés reprochent principalement à Marmara Grèce les multiples problèmes rencontrés entre le sauvetage et le retour en France, affirmant que leur situation aurait justifié un rapatriement. www.association-seadiamond.fr