Jeudi 5 avril 2007, le Sea Diamond, bateau de croisière de la compagnie Louis Hellenic Cruises, faisait naufrage dans le port de Santorin.
À son bord, 74 clients de Marmara dont l'un est à l'origine d'un site Internet qui a pour objectif de défendre leurs intérêts auprès de Marmara. Le tour-opérateur et l'assureur Présence Assistance Tourisme allument un contre-feu.Le tour-opérateur Marmara est tombé des nues quand il a découvert l'existence du site (www.association-seadiamond.fr) créé par un "rescapé" du naufrage. Pourquoi ? Parce qu'il a le sentiment d'avoir fait le nécessaire pour gérer la crise. "Pour les clients, c'était la fin de la croisière. Nous les avons rapatriés à Athènes où ils ont été logés dans trois hôtels différents". À Santorin, "ils ont été dédommagés pour pouvoir acheter les effets nécessaires". Les passagers infortunés sont ensuite repartis le week-end d'après vers Paris, Nantes et Mulhouse où ils ont été accueillis par des représentants de Marmara et une cellule psychologique. Il semble que le créateur du site se plaigne surtout de ne pas avoir été rapatrié. "Aucun cas ne nécessitait un rapatriement, insiste-t-on chez Présence Assistance Tourisme, assureur de Marmara. Ils ont tous reçu à Santorin la visite d'un médecin". De plus, à la demande de Marmara, le courtier a rappelé à leur retour tous les clients. "Les passagers n'ont pas été abandonnés !"
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