Après les Comores et l'île de la Réunion, c'est au tour des Seychelles, de Madagascar et de l'île Maurice d'être touchés par la chigungunya.
Cette maladie transmise par un moustique, qui provoque entre autres de fortes fièvres et des douleurs articulaires intenses, a déjà contaminé 50 000 personnes sur l'île Bourbon et près de 2 000 aux Seychelles. A Madagascar, des dizaines de malades affluent depuis plusieurs jours vers les hôpitaux régionaux. Quinze habitants de l'île Maurice, atteints vraisemblablement des mêmes symptômes, ont été placés sous haute surveillance sanitaire par les autorités locales. Les récentes pluies abondantes qui se sont abattues sur toute la région ont semble-t-il favorisé la prolifération de moustiques porteurs, créant un phénomène d'épidémie sur toutes ces îles. Phénomène qui devrait disparaître avec l'arrivée de la saison hiver et de températures plus basses, soit à partir du mois d'avril. En attendant, préoccupés par la situation, qui affecte sérieusement le tourisme, les services sanitaires ont lancé un vaste programme de désinsectisation. Sur l'île de la Réunion, la plus affectée, les professionnels du tourisme ont pris les devants. Ainsi, Bourbon Tourisme, principal réceptif, informe et rassure ses clients TO en fournissant un état des lieux précis et les actions menées dans les hôtels. Situés en bord de mer, sur la côte ouest, les Villas du récif, le Novotel Coralia, le Boucan Canot, le Saint-Michel et l'Alamanda multiplient les campagnes de démoustication. Pour l'instant, moins de 5 % de la population réunionnaise a contracté le virus. Femmes enceintes, bébés et personnes âgées doivent éviter de s'y rendre.
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