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Coronavirus : comment les pays s’organisent pour tenter d’enrayer sa propagation

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Les contrôles de température se sont généralisés cette semaine dans de nombreux aéroports. Le port d'un masque est désormais obligatoire à Wuhan. ©Adobe Stock

Alors que les transports ferroviaire et aérien sont désormais suspendus au départ de Wuhan, des contrôles spécifiques ont été mis en œuvre dans de nombreux aéroports en Asie mais aussi aux Etats-Unis, en Russie, au Royaume-Uni, à Dubaï et en Italie.

 
La situation empire de jour en jour à tel point que les autorités chinoises ont dû prendre des décisions drastiques pour limiter au maximum la propagation du coronavirus qui a déjà infecté plus de 500 personnes. Depuis ce matin, la ville de Wuhan a été placée en quarantaine ce qui signifie notamment que plus aucun train ni avion ne doit quitter la cité de 11 millions d'habitants située en plein centre de la Chine. "Les habitants ne doivent pas quitter Wuhan sans raison spécifique", a annoncé le Quartier général chargé de la lutte contre l'épidémie au niveau municipal.
 
Cette décision est prise afin "d'enrayer efficacement la propagation du virus", a-t-il expliqué, alors que la Chine s'apprête à entrer ce vendredi dans son long congé du Nouvel an, qui occasionne chaque année des centaines de millions de voyages. La ville de Pékin a d'ailleurs annoncé à la mi-journée l’annulation des très populaires festivités prévues à cette occasion.
 
Des dispositions très strictes ont également été prises pour la ville de Huanggang, située à 75 km de Wuhan, et considérée comme l'épicentre de l'épidémie. La circulation des trains et des bus de cette ville de 7,5 millions d'habitants est interrompue jusqu'à nouvel ordre. De plus, les autorités ont demandé la fermeture des lieux publics confinés. Les habitants sont appelés à ne pas quitter la ville sauf en cas d'extrême urgence.
 
562 cas, dont 17 décès
 
Les pays voisins font également leur possible pour tenter d’enrayer la propagation du virus, qui a déjà contaminé 562 personnes et causé la mort de 17 d’entre elles. 551 cas ont, à ce jour, été recensés en Chine, 4 cas en Thaïlande, 2 à Hong Kong et un au Japon, en Corée du Sud, un à Taïwan, un à Macao et un aux Etats-Unis.
 
Les contrôles de température se sont généralisés cette semaine dans plusieurs aéroports d'Asie et du pourtour du Pacifique pour repérer et isoler les passagers infectés par le virus, notamment en Russie, où la température de tous les passagers arrivant à Moscou de vols en provenance de Chine est contrôlée par des agents équipés de caméras thermiques et de masques de protection, et en Thaïlande.
 
La Corée du Nord va, quant à elle, fermer ses frontières aux touristes pour se protéger du coronavirus apparu dans la Chine voisine, a annoncé mercredi une agence de voyage.
 
L’Europe se protège aussi
 
A Londres, les trois vols directs hebdomadaires entre Wuhan et l'aéroport
d'Heathrow font l'objet depuis mercredi d'une "surveillance renforcée", a
indiqué de son côté le ministère britannique de la Santé, jugeant "faible" le
risque encouru par la population du Royaume-Uni.
 
Depuis aujourd'hui, le ministère italien de la Santé a prévu la mise en
place d'un "canal sanitaire avec contrôle de la température via un scanner" à
l'aéroport de Fiumicino (Rome), relié à la ville de Wuhan par trois vols
directs hebdomadaires.
 
En France, des contrôles de température n'ont pas été mis en place, mais
des messages de précaution sont diffusés dans les vols directs en direction et
en provenance de Wuhan et des affiches rappelant la conduite à tenir en cas de
symptômes sont affichées dans les aéroports internationaux.
Air France fait savoir sur son site cet après-midi que "A la suite de la fermeture de l'aéroport de Wuhan à la demande des autorités chinoises, les vols de et vers cette destination sont annulés jusqu’au 2 février 2020".
Le CEO d’Air France-KLM Ben Smith a confirmé hier être "très préoccupé" par cette crise sanitaire, tout en soulignant que le groupe n’a "modifié aucune procédure et aucun process en Chine". Les discussions sont cependant "permanentes" avec les partenaires chinois, notamment son actionnaire China Eastern Airlines.
 
Hier, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a averti qu'une "nouvelle propagation dans le monde est probable", et a demandé "d'urgence" des données scientifiques supplémentaires "pour mieux comprendre
le virus". Il juge cependant "modéré" le risque d'importation de cas dans l'Union
européenne.

Auteur

  • Céline Perronnet
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