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Destinations

Entre Afrique et Asie, Madagascar une étonnante mixité de paysages

Madagascar compte bien jouer un rôle dans le tourisme de l'océan Indien.
L'île offre en effet une diversité et une originalité de sa faune et de sa flore qui ne peuvent que favoriser le développement touristique. En partenariat avec Air France, Tourinter, et l’excellent réceptif Tropic Tours & Travel, nous avons pu découvrir les beautés envoûtantes d’une partie du nord-ouest de la grande île.
Lorsque l’hiver s’installe sur l’Europe, la parade pour qui recherche la chaleur est de descendre vers les tropiques. Et si d’aventure le quidam réclame de l'exotisme, de la découverte naturelle teintée de culture locale, Madagascar pourrait bien être la destination idéale. Proche du continent africain, cette île semble posséder en quantité des atouts propres à séduire ses visiteurs. Et s’il n’y avait eu ces graves crises des années 90, on peut parier que l’île serait bien plus en vogue qu’elle ne l’est en vérité aujourd’hui. Depuis l’accord signé en 1996 avec le FMI, les investisseurs sont revenus. Et ils continuent lentement d’affluer. Présente dans la brochure de Tourinter depuis le mois de mai 2004, la destination réclamait d’être connue par la généreuse et dynamique équipe de commerciaux du TO spécialiste des îles. Un voyage d’étude a donc eu lieu en novembre de l’an dernier, où se sont retrouvés 12 d'entre eux. Car, si "Madagascar fait rêver les agences de voyages, précise la directrice commerciale Véronique Berthier, faute de conseils, elles ne savent généralement pas la vendre". Arrivés dans la nuit à Antanarivo, les participants trouvent une température affichant un petit 16°C. On espérait mieux. Située à environ 1 000 km au nord de "Tana", Diego Suares, que nous atteignons le lendemain, doublera la mise : la température extérieure sera cette fois de 32°C. Dans les 4x4, les sourires renaissent. La visite de la montagne d’Ambre (dans le parc national créé en 1958) permet de découvrir une forêt pluviale d’une belle futaie de 25 à 30 mètres. La marche est facile, la découverte plus savoureuse. Toute proche, la ville de Diego Suares (dont les ressources en eau sont fournies par la forêt) laisse une impression de nonchalance et de développement amorcé. Le Grand Hôtel, qui sera achevé en février 2005, affiche crânement ses ambitions, non sans quelques incongruités architecturales… Le lendemain, nous partons en excursion jusqu’à la réserve d’Ankarana (créée en 1956). La route longe la "montagne des Français" qui court sur 30 km, à côté de laquelle des rizières bordées de poignées de cahutes rappellent combien Madagascar possède d’influence asiatique. On traverse un village réputé pour ses saphirs, mais gare aux faux, un verre poli peut vite faire illusion ! Parvenu à la réserve qui abrite la forêt sèche, le paysage change brutalement de nature. C’est l’érosion pluviale qui a transformé ce vaste plateau calcaire en spectaculaires lapiaz, appelés ici "tsingy" (inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco). L’enthousiasme va croissant. Sur la route du retour, flamboyants en fleurs, arbres du voyageur et de noix de cajou composent cette fois une superbe pastorale africaine. Les jours suivants seront consacrés à la découverte des rivages et des eaux turquoise de la "grande l’île". Avant même qu’on n'ait débarqué, on a vite compris que l’île de Nosy Iranja tiendrait ses promesses de "petit paradis". Le concept une île-un hôtel (très courant aux Maldives) est en pleine croissance ici. Le lendemain, dans la baie des Russes, on a la chance de croiser deux baleines qui remontent vers le Nord, tandis qu’au même moment un espadon jaillit de l’eau en se tortillant… Chacun reste médusé par le spectacle. Après un déjeuner sur l’île de Tsarabanjina, nous passerons la nuit dans le très bel hôtel Marina, sur l’île de Nosy Be. Le jour suivant, un grand catamaran (le seul de l’île) nous emmène sur l’île de Tanikali où un copieux pique-nique (au menu, crabes, barracudas grillés, brochettes de zébu…) nous attend. De retour à Antananarivo où nous achevons nos derniers achats, nous revenons à grand renfort de mots et d’images, sur "l’étonnante diversité de l’île" et sur "les belles infrastructures hôtelières" qui nous auront, à l’unanimité, tous subjugués.
Jean-Luc Bertini
((((ENCADRÉ 1))))))
Tourinter, un spécialiste des îles qui étoffe son catalogue
Créé en 1961 par Ida La Rocca, Tourinter n’était à l'origine qu’une simple agence de voyages située rue Ferrandière à Lyon mais qui se spécialise dans les destinations exotiques. Lorsque, en 1978, Gérard La Rocca en prend la tête, Tourinter développe réellement une activité de tour-opérateur sur les destinations tropicales. De 1988 à 1998, le TO poursuit son développement pour devenir le leader français et européen sur la Polynésie. Revendu par les grands réseaux et les agences indépendantes, Tourinter passe aujourd’hui pour être le spécialiste des îles à la carte, sur les destinations Antilles, République dominicaine, Cuba, la Réunion, Maurice, Seychelles, Maldives, Polynésie française, et désormais Madagascar. À l’inverse du modèle d’intégration verticale suivi par les géants allemands TUI ou Thomas Cook, First Choice a fait son credo du développement d’activités spécialisées. Le groupe a ainsi déployé depuis 2000 une stratégie d’acquisition de voyagistes spécialistes. C’est donc tout naturellement qu'en 2001 First Choice a racheté Tourinter afin d’étendre son portefeuille d’offres sur le marché des îles. Un rachat qui a offert à Tourinter une porte d’entrée sur le marché européen. Fort d’une brochure de 180 pages et d’une autre spécialisée dans les voyages de noces et les anniversaires de mariage (plus de 45 îles, 250 hôtels, 20 croisières...), le TO devrait réussir à hisser la destination Madagascar à la place qu’elle mérite vraiment.
• Tourinter en 2003-2004 :
Nombre de clients : 28 500
Chiffre d’affaires : 55,5 ME (+ 15 % sur 2002-2003)
Résultat net : 650 000 euros
Effectifs : 55 employés dont 11 commerciaux sur la France, la Suisse, la Belgique et le Luxembourg.
Bon à savoir
• Située à 400 km à l’est des côtes africaines (en face du Mozambique), Madagascar est la 4e plus grande île du monde.
• En raison de son orientation nord-sud, de son étirement à cheval sur le tropique du Capricorne et de son altitude, chaque région climatique voit fleurir un type de végétation particulier : forêt tropicale humide le long de la pluvieuse côte est, flore semi-désertique du sud, terres agricoles des hauts plateaux, savane des basses terres sèches de l’ouest.
• L’île détient un pourcentage exceptionnel de faune spécifique. Les lémuriens font quasiment figure d’emblème (une trentaine d’espèces y habitent).
• Parce que les chaleurs et les précipitations ne sont pas trop fortes, les mois d’avril à juin et d’octobre sont les plus favorables à la découverte de l’île.
• Réceptif à Antananarivo :Tropic Tours & Travel. Contact : tropic@tropic-tours.net.
• Air France assure quatre vols hebdomadaires entre Roissy CDG et Antananarivo. La durée de vol est d’environ 11 heures.
Asie

Auteur

  • La Rédaction
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