L’Organisation mondiale de la Santé ( OMS) met en garde contre l'épidémie de dengue, maladie est transmise par la piqûre d'un moustique à La Réunion, qu'elle qualifie de "sans précédent".


 


428 cas probables ou avérés de dengue ont été enregistrés pour la seule semaine précédant le 23 avril. 1.816 cas et cinquante hospitalisations ont été recensés dans l’île de la Réunion depuis le début de l’année. A titre de comparaison, il n'y avait eu que douze hospitalisations en 2017.  Des chiffres qui inquiètent l'OMS  dans la mesure où l'île est « une destination touristique prisée » et que la « probabilité d’introduction du virus de la dengue dans des pays tiers se trouve aggravée par l’épidémie actuelle ».

Les conseils du ministère de la Santé

 
"Les symptômes sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures) se manifestent dans les 3 à 14 jours (4 à 7 jours en moyenne) qui suivent la piqure par le moustique. La dengue touche indifféremment les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes. Le plus souvent bénigne bien qu’invalidante, la dengue peut toutefois se compliquer de formes hémorragiques.
 
Il n’existe ni traitement curatif spécifique ni vaccin contre la dengue. Le traitement est avant tout symptomatique, notamment de la douleur et de la fièvre. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués du fait du risque hémorragique.
 
Les voyageurs se rendant dans les pays où circule le virus de la dengue doivent prendre des mesures de protection individuelle durant les heures d’activité des moustiques, en l’occurrence durant la journée (mais également durant la nuit quand coexiste un risque de transmission du paludisme). En cas d’apparition d’une maladie fébrile pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, ils doivent consulter au plus tôt un médecin".