A tire d’aile, elle n’est qu’à deux heures trente de Paris, pourtant Kiev est injustement ignorée.
Alors qu’Inexco Voyages souhaite faire de la capitale de l'Ukraine plus qu’une ville étape, mieux, une destination de courts séjours, sa nomination au titre de "région européenne de l’année 2005" pourrait la révéler. Son cadre de verdure et son patrimoine sont ses meilleurs atouts. Envolés mes préjugés ! Au terme d’une découverte de quatre jours, format type d’un week-end à Kiev, les représentants des CE girondins, amenés par leur agence de voyages bordelaise Transphère et le réceptif Inexco, ont désormais du grain à moudre pour convaincre leurs collègues. Quelques minutes avant l’atterrissage sur l’aéroport international de Boryspil, Kiev s’appréhende dans toute sa globalité : une ville jardin étagée sur deux niveaux et ancrée sur les deux rives du Dniepr, l’épine dorsale et source de vie de l’Ukraine. D’ailleurs tout au long des quarante kilomètres menant au cœur historique, des arbres majestueux déroulent leurs frondaisons. Kiev, 2,6 millions d’habitants, est une capitale atypique. L’intérêt de son architecture, de son patrimoine religieux et culturel se double d’un cadre de vie vert. Parcs, squares et jardins couvrent plus de la moitié de son territoire. Les potagers s’épanouissent jusqu’au pied des buildings. Sur la rive droite du Dniepr, un sable fin et blond modèle des plages aménagées le long du fleuve ou sur les îles prises d’assaut dès les beaux jours. La promenade en bateau avec pique-nique royal est une option des plus romantique, à ne pas rater. Les Kiéviens savourent leur liberté retrouvée – l’indépendance date de 1991. Nul stress dans la cité. On paresse en terrasses, des musiciens animent la place de la Liberté. La foultitude de grues et d'antennes paraboliques signale une modernité en marche. Nul doute que sa nomination au titre de "région européenne de l’année 2005" la mettra sous les feux des projecteurs. On s’y prépare en préservant les héritages d’une histoire riche qui se lit à livre ouvert. Malgré les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la vieille ville a conservé, souvent au prix de reconstructions exemplaires, ses plus beaux édifices, ceux du temps de son apogée lorsque au XIe siècle elle rivalisait avec Constantinople. Il y a du Byzance dans l’air. Sainte-Sophie, majestueuse cathédrale surmontée de 19 dômes, est riche de mosaïques, fresques et icônes. Le monastère Saint-Michel-aux-Coupoles-d’Or, porte bien son nom. La laure de Pétcherskaya, un des grands centres spirituels et intellectuels du monde orthodoxe célèbre pour ses pèlerinages, déploie sur 29 hectares une trentaine d’églises, autant de musées et des labyrinthes de catacombes. La Porte d’Or, l’une des principales de la ville, a été reconstruite en 1982 lors du 1 000e anniversaire de Kiev. À chaque coin de rue surgit un clocher flamboyant, une coupole dorée, une cathédrale aux dômes bleus, un palais couleur turquoise, une église aux couleurs pastel, Kiev est une ville colorée. Le MS Dniepr Princess navigue entre Kiev et Odessa Programmé par Inexco Voyages, seule société en France à disposer d’allotements (la moitié de la capacité), le MS Dniepr Princess a été entièrement rénové en 2003. Ses 4 niveaux peuvent accueillir 300 passagers. Les 151 cabines dont 10 semi-suites, 23 singles, 98 doubles et 20 triples disposent de la climatisation et d’une fenêtre ouvrant sur le fleuve. Le personnel parle français. On notera également une propreté à bord des plus méticuleuse.
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