Les professionnels sont sûrs des bonnes perspectives à terme.Ils investissent fortement avec plus de production et plus de vols.Des événements comme le tsunami entament à peine la croissance du marché.C'était en avril dernier, le président du WTTC, association privée des chefs d'entreprise du secteur touristique, réunie à New Delhi, déclarait : "Avec 8,7 % de croissance du secteur touristique, l'Inde est, avec la Chine, le pays qui a le plus grand potentiel dans le monde." En France, les espoirs profitables de croissance ont incité des opérateurs comme Rev'Vacances, Voyageurs Associés, Vacances Transat, Aquaprivilèges ou Capitales Tours à programmer ce pays, alors que ceux déjà présents augmentaient leur production.
Au total, les pages de brochures consacrées à la destination ont doublé en deux saisons. "L'Inde s'est hissée parmi le top 5 des meilleures ventes depuis deux ans", précise-t-on chez Kuoni. Pour Asia, c'est désormais la quatrième destination la plus vendue. Les compagnies aériennes voient aussi venir le bon coup et augmentent leurs capacités aériennes. Ainsi, Air France opère depuis le 30 octobre, cinq fois par semaine, une liaison vers Bangalore. Cet hiver, la compagnie veut affirmer sa position avec un réseau de 5 villes indiennes desservies par 35 fréquences hebdomadaires et profite de ses alliances pour proposer Chennai (avec Delta) et Hyderabad (avec KLM). De son côté, British Airways est passé, le 23 octobre, de 19 vols hebdomadaires vers l'Inde à 35. Ces efforts paient. Selon le Ceto, les voyagistes ont vendu près de 17 000 forfaits en 2004, soit une croissance de 50 %. Sur les 9 premiers mois de l'année en cours, ce chiffre est déjà dépassé. Toutefois, cette année s'annonce en deçà des espérances bien qu'elle soit jugée record par Asia : "Nous enregistrions une croissance de 40 % sur les premiers mois de l'hiver 2004-2005", se rappelle Olivier Schiffer. "Mais le tsunami nous ramène ce chiffre actuellement à 15 %". Pour Floréal Galvalda, "Kuoni aurait pu faire une année exceptionnelle, à plus de 4 000 clients, sans le tsunami, les incertitudes autour du Népal et le manque chronique de capacité hôtelière." Le TO enregistre tout de même une progression de 30 % cette année avec 3800 pax.
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