Le gouvernement libanais réclame des excuses et menace les créateurs de Homeland de poursuites en justice, rapporte Le Figaro. De fait, quand on regarde le début de cette saison 2 (dans le deuxième épisode) on a le sentiment que Beyrouth est la capitale du terrorisme international.
On y voit notamment l'héroïne, voilée, qui se fait canarder au beau milieu d'un quartier de la ville par une bande tristes individus. On y voit aussi, un diplomate/espion américain sortir de l'ambassade US et manquer de se faire lyncher par une foule de barbus hystériques. En regardant ces images, on comprend mieux pourquoi Fadi Abboud Beyrouth, le ministre libanais du Tourisme, est énervé. "Je dépense des millions pour des campagnes dans les médias occidentaux destinées à effacer l'association subconsciente entre l'évocation de Beyrouth et celle de la Kalachnikov et de la guerre", explique t-il au Figaro. Et "un épisode comme celui-ci, regardé par des millions de téléspectateurs, anéantit tous ces efforts alors qu'il ne repose que sur des mensonges". Il rappelle au passage, que Beyrouth est une des capitales les plus sûres au monde, et que, comble de l'ironie, l'épisode incriminé a été tourné en Israël.
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