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Destinations

Le Sri Lanka lance une campagne de promotion

320 M de dollars pour réhabiliter des infrastructures.
Priorité aux côtes, tourisme culturel, parcs naturels.
L'État pousse les pays à reconseiller la destination.
Colombo s'est lancé jeudi 20 janvier à la reconquête des touristes en annonçant un plan de réhabilitation de l'industrie du tourisme, le lancement d'une campagne internationale de promotion et en appelant les ambassades étrangères à cesser de déconseiller les voyages au Sri Lanka [le Quai d'Orsay l'avait déjà fait le mardi soir, NDLR].
Le ministre du Tourisme Anura Bandaranaike a annoncé un plan d'un coût de 320 millions de dollars qui prévoit à la fois la réhabilitation rapide des installations sur les régions côtières frappées par le raz de marée du 26 décembre et le lancement d'une campagne internationale dont le slogan est : "Le Sri Lanka rebondit". Sur 107 hôtels en zones affectées, 58 ont été endommagés et huit très endommagés, soit une perte de 3 500 chambres. Avant le tsunami, le Sri Lanka attendait 600 000 visiteurs étrangers en 2005 mais la Direction du tourisme a estimé qu'ils seraient 20 % de moins. Les revenus issus du tourisme qui devaient atteindre 510 millions de dollars cette année devraient finalement être de 10 % à 15 % inférieurs, selon la même source. La Direction du tourisme a estimé que la réparation des sites touristiques coûterait environ 195 millions de dollars. La priorité sera donnée à quinze zones côtières identifiées, où la population dépend quasi uniquement du tourisme. Les hôtels et autres entreprises liées au secteur bénéficieront de détaxes pour remplacer véhicules et meubles perdus dans le raz de marée. L'accent sera mis sur la promotion des parcs naturels, des sites inclus dans le patrimoine de l'humanité, des stations de montagne et des producteurs de thé. Si les ambassades étrangères cessent immédiatement de conseiller à leurs ressortissants d'éviter les régions touchées par le tsunami, près de la moitié de cette industrie pourrait être remise sur pieds d'ici fin février, a estimé le chef de la Direction du tourisme, Udaya Nanayakkara. Le ministre du Tourisme a également essayé de convaincre les gouvernements étrangers que le danger était passé après une première phase d'inquiétude bien justifiée quant au développement d'épidémies. Mais trois semaines sont passées, les inquiétudes se sont avérées sans fondement et la situation sanitaire est sous contrôle, a déclaré le ministre.

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  • La Rédaction
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