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Destinations

Le tourisme à la Réunion reprend des couleurs

Patrick Serveaux, président du comité régional de tourisme de la Réunion est tout sourire.
Au premier semestre 2015 où 40% de l'activité touristique est réalisée la fréquentation touristique de l'île est en progression de 5,3%. Du coup, il espère pour la fin de l'année "dépasser les 450.000 touristes", contre 407.000 en 2014.
 Au premier semestre, le nombre de touristes extérieurs s’élève à 197 400, se rapprochant ainsi des meilleurs chiffres jamais observés depuis le record de fréquentation touristique de l’île en 2011 (471 000 touristes sur l’année). "Un succès que l'on doit aussi au aux deux éruptions du Piton de la Fournaise" qui attirent beaucoup de monde, précise le président du CRT. Les visiteurs en provenance de France métropolitaine, représente 77% des touristes accueillis. C'est le principal marché de La destination Réunion et voit son nombre croitre en atteignant un volume de 152 000 touristes sur cette première période de l’année (+ 3 000 personnes).
 
Les touristes en provenance d’Europe progressent de 17%, soit 14 400 touristes (+ 2 000 personnes). Cette clientèle est principalement originaire d’Allemagne, de Suisse et de Belgique. La fréquentation en provenance de la zone océan Indien progresse de 25%, soit un volume total de 26 300 touristes (+ 5 000 personnes). Quand à la clientèle affinitaire, elle reste stable avec 100 200 touristes même si on note une nette augmentation du tourisme d’agrément (64 300 touristes, soit + de 3 300 personnes) et un bond du tourisme d’affaire avec une progression de 23% (24 600 personnes).
A noter que 84% de ces touristes ne sont pas originaires de La Réunion, malgré une part de touristes d’agrément de 51%.
 
Avec une durée de séjour de 17 jours sur l’île et bien que la majorité de la clientèle touristique extérieure soit hébergée chez la famille ou chez des amis (101 900 personnes, soit 52%), l’hôtellerie classée tire son épingle du jeu et progresse de 9%, soit près de 40 600 touristes). Les autres types d’hébergements type locations saisonnières accusent une baisse de 2% de leur fréquentation.
 
Les dépenses touristiques représentent 141 millions d’euros et progresse de 4%. Une progression qui profite principalement aux secteurs de l’hébergement et de la restauration.

Auteur

  • La Rédaction
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