Trois gouvernorats égyptiens, la Mer rouge, le Sud-Sinaï et Marsa Matrouh, seront autorisés à accueillir les touristes étrangers dès le 1er juillet.
Bonne nouvelle pour vos clients. L'Égypte a annoncé dimanche 14 juin la réouverture à partir du 1er juillet de ses aéroports, fermés depuis mars pour cause de nouveau coronavirus, ainsi que de plusieurs stations balnéaires. Les vols reprendront « entre l'Égypte et les pays qui rouvrent leurs espaces aériens », a assuré le ministre de l'Aviation, Mohamed Manar, lors d'une conférence de presse dimanche au Caire. Avant de préciser : « Nous souhaitons que le business reprenne ».
Mais tout le pays ne sera pas encore accessible. Si les vols internationaux reprennent vers l'Égypte, seuls trois gouvernorats, connus pour leur stations balnéaires, seront en effet autorisés à accueillir les touristes : la Mer rouge, le Sud-Sinaï, dans l'est du pays, et Marsa Matrouh dans le nord. « Nous avons choisi ces trois gouvernorats car ils sont côtiers, loin des grandes agglomérations et ont enregistré les plus faibles nombres de contaminations au virus », a indiqué de son côté le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled El-Enani.
Suppression du visa touristique
À cette réouverture des frontières s'ajoute la suppression du visa touristique entre le 1er juillet et le 31 octobre, afin d'encourager les touristes étrangers à revenir découvrir le pays. La réouverture des autres hauts lieux du tourisme égyptien comme les pyramides de Guizeh, le musée du Caire, ou le temple de Philae se fera quant à elle « progressivement ». « Nous ne sommes pas pressés. Nous souhaitons préserver la santé de tous et notre réputation en tant que marché touristique », a ajouté le ministre du Tourisme.
Pour accueillir les touristes, 232 hôtels ont obtenu des autorisations de rouvrir, après avoir mis en place des mesures sanitaires strictes telles que l'espacement des tables de restaurant ou encore l'utilisation des ascenseurs à 50% de leur capacité. Les contrevenants se verront retirer leur autorisation, a averti le ministre. De quoi rassurer les voyageurs.
(Avec AFP)