Les destinations victimes du tsunami témoignent à la Pata

Tous les participants à des milliers de kilomètres les uns des autres avaient pourtant un message commun : "revenez dans notre pays". Le représentant de Pata International Peter de Jong a ainsi longuement insisté sur la réhabilitation des sites touchés par le tsunami :"A Phuket, la situation est tout à fait normale. Il n'y a personne actuellement, c'est le moment d'y aller." Vincent Tabuteau, manager d'East West Siam LTD, concédait que le trafic charter "très calme" depuis l'Europe n'était toujours pas revenu à la normale. Jean-Paul Chantraine, PDG d'Asia et présent dans la salle, complète : "Sur la Thaïlande, nous enregistrons une dizaine de résas actuellement contre une trentaine l'an dernier à cette époque." L'Indonésie avait une partition plus délicate à jouer. Aucun site touristique n'a en effet été touché par le tsunami. Qu'importe, elle a rappelé l'importance du secteur : "Les recettes 2005 pourraient atteindre 6 milliards de dollars, annonçait-on à Djakarta, et le nombre de Français pourrait passer de 90.000 à 100.000 en 2005." Mais Jean-Paul Chantraine soulignait que si le tsunami n'avait pas entamé l'engouement des Français, 2005 devait surtout marquer un retour à une fréquentation identique à celle d'avant l'attentat de Bali en octobre 2002. A Colombo, on ne s'est pas contenté de battre le rappel. Avec Sri Lankan et en partenariat avec les TO français, les autorités touristiques ont lancé le produit "Amoureux du Sri Lanka" avec un séjour offert pour un acheté. "Après deux semaines de commercialisation, plus de 2.000 ventes ont été effectuées", assure Sri Lankan Airlines.
Les participants incitent à revenir dans leurs pays.
L'Indonésie espère un retour à la normale après 3 ans.
2 000 ventes "Amoureux du Sri Lanka" selon Sri Lankan.
Des représentants officiels et touristiques de la Thaïlande, du Sri Lanka et d'Indonésie étaient invités cette semaine par Jaime Serrano-Guerra, président de la Pata (Pacific Asia Travel Association) France, à l'occasion d'une visioconférence à Paris sur le thème "face à face sur la réalité du tourisme après le raz de marée". Tous les participants à des milliers de kilomètres les uns des autres avaient pourtant un message commun : "revenez dans notre pays". Le représentant de Pata International Peter de Jong a ainsi longuement insisté sur la réhabilitation des sites touchés par le tsunami :"A Phuket, la situation est tout à fait normale. Il n'y a personne actuellement, c'est le moment d'y aller." Vincent Tabuteau, manager d'East West Siam LTD, concédait que le trafic charter "très calme" depuis l'Europe n'était toujours pas revenu à la normale. Jean-Paul Chantraine, PDG d'Asia et présent dans la salle, complète : "Sur la Thaïlande, nous enregistrons une dizaine de résas actuellement contre une trentaine l'an dernier à cette époque." L'Indonésie avait une partition plus délicate à jouer. Aucun site touristique n'a en effet été touché par le tsunami. Qu'importe, elle a rappelé l'importance du secteur : "Les recettes 2005 pourraient atteindre 6 milliards de dollars, annonçait-on à Djakarta, et le nombre de Français pourrait passer de 90.000 à 100.000 en 2005." Mais Jean-Paul Chantraine soulignait que si le tsunami n'avait pas entamé l'engouement des Français, 2005 devait surtout marquer un retour à une fréquentation identique à celle d'avant l'attentat de Bali en octobre 2002. A Colombo, on ne s'est pas contenté de battre le rappel. Avec Sri Lankan et en partenariat avec les TO français, les autorités touristiques ont lancé le produit "Amoureux du Sri Lanka" avec un séjour offert pour un acheté. "Après deux semaines de commercialisation, plus de 2.000 ventes ont été effectuées", assure Sri Lankan Airlines.