Quelques touristes européens déjà prêts à repartir en Asie

Plusieurs voyagistes ont en effet annoncé le maintien ou la reprise de leurs séjours vers ces pays en modifiant itinéraires ou lieux de villégiature. En Espagne, le voyagiste Catai Tours a remplacé Phuket par l'île de Koh Samui, qu'il combine avec un séjour à Bali. En Allemagne, l'association des agences de voyages (DRV) a déclaré que les pays concernés, "dont l'économie a besoin du tourisme", ne doivent pas être boycottés et donc punis une seconde fois. De son côté, le voyagiste allemand TUI a annoncé envoyer à nouveau des touristes au Sri Lanka et sur l'île de Phuket à partir de février, alors que vers les Maldives, les voyages ont déjà repris. TUI dispose encore de la moitié de sa capacité hôtelière à Phuket, 40 % au Sri Lanka et 85 % aux Maldives. Le deuxième voyagiste allemand, Thomas Cook, a préféré annuler ses voyages vers Phuket jusqu'à fin avril. Quant aux voyagistes scandinaves, ils ont en général annulé la plupart de leurs vols vers la Thaïlande et le Sri Lanka. Comme destinations de remplacement, les touristes européens marquent un intérêt particulier pour l'Amérique du Sud et les Caraïbes. "Nous préparons activement le Brésil et les Canaries", a indiqué le voyagiste finlandais Finnmatkat. Le tour-opérateur suédois Ving propose l'Egypte, le Maroc, la Tunisie ou la Gambie. Son concurrent Fritidsresor, propose lui aussi les îles espagnoles. Pour les Allemands et les Italiens, les Caraïbes constituent la solution de rechange la plus prisée. Pour les Portugais, c'est le Brésil. Quant aux Espagnols, c'est l'Argentine et le Mexique. Enfin, les filiales autrichiennes de TUI et Thomas Cook signalent quelques centaines de reports vers le Maghreb, l'Egypte, les Caraïbes et Maurice.