Dix agents de voyages à la découverte de la Norvège avec Vacances Transat : Prise d'air à Bergen

Troisième étape ? Bergen, deuxième ville la plus importante du pays après Oslo.En touchant, mercredi, en fin de matinée, le fond du fjord de Hardanger, après être descendu du haut plateau enneigé du même nom (voir épisode précédent), la petite troupe a pris la route de Bergen, qui sera atteinte en début d'après midi. Sur le chemin, les centres d'intérêts étaient pour le moins divers : qui se passionnant pour la construction des tunnels (il faut dire que ce n'est pas tout les jours qu'on parcourt des ouvrages aussi monumentaux et qu'à titre personnel je n'en avais jamais vu garni de rond point), qui s'intéressant à l'agriculture (la route qui longe le fjord traverse l'un des grands vergers de Norvège). Un dernier passager, enfin, ne pensait qu'à une chose : manger (mais il est vrai qu'il est en pleine croissance). Après un déjeuner, qui a défaut de saumon offrit une vue somptueuse sur les sommets enneigés et une petite sieste, l'autocar atteignit enfin Bergen. La jolie Bergen, authentique, vivante, historique et joyeuse. Le tout sous un ciel sec, ce qui est loin d'être anodin quand on sait qu'on y enregistre en moyenne 2 mètres de précipitation et 200 jours de pluie par an. Un petit tour en funiculaire vers le sommet de la colline de Floyen, l'une des 7 sur lesquelles est bâtie la cité, histoire de l'admirer d'en haut, et voilà une grande partie de la troupe décidant de redescendre à pieds (ils avaient cru comprendre qu'ils en avaient pour 15 minutes, il en fallu 45). Grand bol d'air assuré en forêt et traversée assez mythique du quartier surplombant le port, ou s'enchevêtrent petites maisons de bois colorées, ruelles, venelles et escaliers secrets. Après un sandwich au thon acheté à l'office du tourisme (oui, l'OT de Bergen est aussi un restaurant/poissonnerie, et on se dit que c'est une chance pour les sandwiches au crabe qu'ils aient choisi d'y mettre en avant l'industrie de la pêche et pas celle du pétrole) et voilà qu'il est déjà l'heure de dîner. Et la, c'est le drame. Le saumon tant attendu a laissé sa place à une morue. C'est donc sur l'idée qu'un complot visant à me priver d'Omega 3 est en train de se tramer que le sommeil me rattrape. Heureusement, dès le petit déjeuner, cette vilaine pensée me quitte à la vue du buffet. Rassasiés, nous voilà en route pour toucher du doigt l'une des autres grandes réalités norvégiennes : les fjords.