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Distribution

Internet : la guerre des comparateurs

Des modèles économiques qui ne sont pas les mêmes pour les nouveaux entrants.
Le comparateur Easyvoyage estime que ces acteurs n'apportent rien de plus.
Néanmoins, la compétition sur le segment du billet d'avion risque de se durcir.
Les comparateurs d'offres touristiques Easyvols, Kelkoo et Voyagermoinscher ne sont plus seuls.
Ils sont accompagnés depuis cet automne de Mobissimo (voir plus bas) et de Tazoo, le petit dernier. Directeur général de Coelis, société qui édite Tazoo, Jérôme Thil énumère les avantages de son modèle économique. "Nous ne sommes pas rémunérés par les compagnies aériennes ou les agences de voyages, mais par la publicité ou des liens promotionnels, à l'image de ce que fait Google." Et il ajoute : "Compte tenu des frais parfois cachés que prennent les agences de voyages, il nous paraît plus intéressant de travailler en direct avec les compagnies aériennes. Par ailleurs, cela nous permettra d'être exhaustifs." Un modèle qui n'est pas celui choisi par Voyagermoinscher. "Aux Etats-Unis, les distributeurs ne veulent plus des comparateurs parce qu'ils jouent le rôle des agences en ligne en travaillant en direct avec les compagnies aériennes, explique Pierre Brisset, directeur général du site. Notre objectif est de centraliser toutes les offres, bien au-delà du vol sec." Pour Voyagermoinscher, il s'agit de devenir plus que jamais un apporteur d'affaires pour les agences dans le domaine de la vente de séjours packagés, bien plus rémunérateurs depuis la suppression des commissions. Toutefois, pas de doute, pour Jean-Pierre Nadir, président d'Easyvoyage, le nerf de la guerre reste toujours le vol sec. "C'est très compliqué de mettre en ligne un comparateur. Pricerunner n'y parvient pas. Les nouveaux entrants n'apportent rien de plus." "Aujourd'hui, seuls Kelkoo et Easyvoyage bénéficient d'un volume d'audience conséquent. Notre technologie est à la pointe, nous avons du contenu et nous travaillons aujourd'hui avec de nouveaux partenaires comme Lastminute ou Nouvelles Frontières", explique-t-il. Pierre Brisset est plus nuancé : "La compétition sur le billet d'avion va se durcir. Les nouveaux entrants dynamiseront le marché de la comparaison."
Mobissimo défend sa valeur ajoutée
Béatrice Tarka, fondatrice de Mobissimo, défend la valeur ajoutée de son comparateur, en ligne depuis plus d'un mois. "Nous interrogeons 134 sites de voyages en temps réel.” Elle précise : "Nous avons 54 compagnies low cost partenaires, ce qui nous permet par exemple de proposer sur le marché des Paris-Goa avec un tronçon Bombay-Goa effectué avec une compagnie à prix réduits." Par ailleurs, comme le nouvel entrant Tazoo, elle précise que sa rémunération ne se fait pas au clic. "Par exemple, une publicité ciblée peut apparaître entre le moment où l'internaute fait sa demande et celui où les offres apparaissent. C'est différent d'un Kelkoo, qui met en avant les partenaires selon le niveau de rémunération obtenue. Conséquence : les offres sur la page n'apparaissent pas du moins cher au plus cher.

Auteur

  • La Rédaction
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