Après une année 2013 qui a été la pire de l'histoire de l'Association professionnelle de solidarité du tourisme (APST) avec un record de 7,8 millions d'euros de sinistres, Raoul Nabet, son président, envisage la création de deux nouveaux fonds de garantie, l'une contre la défaillance des compagnies, l'autres pour couvrir les catastrophes naturelles.Rappelons que parmi les plus grosses défaillances en 2013 figurent celles du tour-opérateur NDS qui a coûté 2,5 millions d'euros, de Différences (2 millions) et du mini réseau Alpilles Voyages (500.000 euros).
Pour "redresser la barre" après cette année 2013 difficile où les dépenses auront excédé les rentrées, l'APST compte innover en lançant deux nouveaux fonds de garantie: "l'un contre les évènements exceptionnels, pour couvrir les catastrophes naturelles, mais aussi des événements exceptionnels géopolitiques, calqué sur le modèle des Pays-Bas, l'autre contre les défaillances des compagnies aériennes", qui couvrirait les vols secs, a a dit Raoul Nabet à l'AFP. Les deux dossiers doivent être soumis prochainement au ministère du Tourisme. Concernant le fonds apportant des garanties contre les défaillances de compagnies aériennes, "cela existe au Canada, mais nous serons les premiers en Europe à faire cela", a-t-il expliqué. Les consommateurs devraient l'abonder "à hauteur de 1 ou 2 euros" par billet d'avion. La recette brute escomptée de ces deux nouveaux fonds, qui seront alimentés à la fois par les adhérents de l'APST et par les consommateurs, "pourrait avoisiner les 15 à 20 millions d'euros", a précisé le président de l'APST.
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