Des vols pleins à cette période.Une année 2004 satisfaisante.Trois semaines! C'est, d'après la direction de Tam, le temps durant lequel la compagnie brésilienne est restée "blacklistée" par Amadeus en Europe.
Rappelons qu'en décembre dernier le GDS avait coupé l'accès à son système à la compagnie après que cette dernière eut dénoncé le contrat qui les liait. Une réaction qui ne tenait pas compte, explique-t-on chez Tam, du délai de carence de 6 mois stipulé dans ledit contrat. Pour être complet, on doit rappeler que peu de temps auparavant, Tam avait lancé, au Brésil, un site Internet B2B (Cf. QDT n° 2474 du 21/12/04) permettant de passer par-dessus le GDS. "Normalement, indique Marcos Victory, DG Europe de Tam, notre distribution par Amadeus doit donc s'arrêter le 2 juin prochain, mais j'espère encore que nous réussirons à trouver des aménagements." En attendant, comment se sont passées les choses pour Tam pendant cette période où la compagnie n'a plus été distribuée par le GDS qui équipe la majorité des agences en France ? Marcos Victory explique : "A ce moment-là, de toute façon, nos avions étaient quasiment tous complets. Janvier, c'est vraiment la haute saison pour l'Amérique latine." Et d'ajouter : "En fait, outre un renforcement de notre présence commerciale sur le terrain, nous avons observé une augmentation importante de l'utilisation de notre numéro d'appel." Côté agences, le DG précise que "les grands réseaux ont donné des instructions à leurs points de vente, et les demandes concernant Tam ont le plus souvent été déroutées vers des plateaux d'affaires équipés d'autres GDS". Par ailleurs, l'année 2004 a été plutôt bonne pour la compagnie. En France, avec l'ajout de 3 vols (soit 40 % d'offre en plus) - ce qui a porté à 10 le nombre de rotations hebdomadaires entre Paris et Sao Paulo - Tam a constaté des taux de remplissage de 93% en éco et de 70% en affaires et en première. D'ici à mars prochain, il se pourrait que la compagnie annonce l'ajout de nouvelles fréquences entre la France et le Brésil avec, peut-être, des vols directs vers le Nordeste.
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