GetThere a enregistré 36 000 dossiers au mois de juillet.Chez KDS on constate une explosion des taux d'adoption.La fin des commissions pousse les sociétés vers ces outils.GetThere, la filiale du groupe Sabre spécialisée dans la fourniture de système de réservation en ligne tant pour les entreprises que pour les compagnies aériennes, vient d'annoncer avoir enregistré 36 000 dossiers en juillet dernier.
Et d'après GetThere, cela donne une idée de l'importance du marché du voyage d'affaires en ligne en Europe, à propos duquel, pour citer la communication du groupe, "on devait se contenter, jusqu'à maintenant d'analyser des pourcentages d'évolution". De fait, il semblerait que les réservations de prestations affaires via des outils Internet ont connu, d'après Floyd Widener, vice-président de GetThere, "une augmentation de 104 % lors du premier trimestre de l'année en cours (par rapport à la même période de l'année écoulée) et de 138 % lors du deuxième trimestre. Mais pour lui, "nous observons cette croissance à 3 chiffres depuis si longtemps en Europe que cela ne constitue pas un indicateur significatif pour les analystes". Il précise : "Il est aujourd'hui grand temps que les différents acteurs du marché fournissent des chiffres concrets pour aider les responsables des achats, les voyageurs d'affaires et les sociétés de gestion de voyages à évaluer la réelle croissance et le potentiel de ces systèmes". Une chose est certaine, si l'utilisation d'outils de réservation Internet (SBT ou Self Booking Tools) s'est installée lentement – l'année dernière la division consulting de Carlson Wagonlit publiait une étude expliquant que seule une grande entreprise sur dix ayant intégré ces outils les utilisait réellement –, elle connaît actuellement une forte accélération. Ainsi, chez KDS, société éditrice de SBT, on explique avoir observé "une forte accélération du nombre de clients, et une forte croissance des taux d'adoption, qui tournent en moyenne autour de 40 %, contre 20 % il y a un an ou deux, sans oublier une explosion des appels d'offres". Pourquoi ? S'il n'y a sans doute pas qu'une seule raison, on peut légitimement penser que la fin des commissions en Europe (donc des rétrocessions de commission) pousse les entreprises vers des réductions de coûts à tout prix.
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