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Distribution

Management & Ressources Humaines : Jérôme Mercier-Papin, chargé de promotion chez Tahiti Tourisme

Des professionnels passés par Cap Vers évoquent leur parcours, commenté par Nicole Breurec, directrice générale de l’institut de formation.

Comment je me suis formé :
J’ai travaillé pendant dix ans en tant que dessinateur industriel, avant de changer d’orientation. Devenu agent de maîtrise, j’encadrais une équipe, lorsque j’ai décidé, par passion, de quitter mon travail pour partir en Irlande (1). Après plusieurs mois difficiles, j’ai obtenu la possibilité, en 2001, de travailler pour Irish Ferries. Mon rôle : organiser des vacances à la carte pour les touristes qui avaient choisi de faire la traversée de la Manche avec la compagnie.
Dans le cadre de cet emploi, je suis entré en relation notamment avec les groupes Envergure, Pierre & Vacances ou Accor. Au bout de deux ans, j’ai eu envie de rentrer. Mon travail m’avait permis de développer des relations avec un hôtelier, partenaire d’Irish Ferries pour loger des familles irlandaises en France. Il souhaitait ouvrir un établissement sur la côte normande : l’Hôtel des Isles, à Barneville-Carteret. Il m’a proposé de prendre les fonctions d’adjoint de direction. J’ai occupé ce poste pendant trois mois.
Désireux de continuer à travailler dans le tourisme, mais de prendre un peu de hauteur par rapport à mon expérience, j’ai alors voulu suivre une formation (2). Je connaissais Cap Vers pour en avoir entendu parler et avoir pris des renseignements depuis l’Irlande. L’école me paraissait avoir bonne réputation : je me suis donc inscrit à la formation marketing, production, commercialisation (MPC).
Après un examen écrit, puis un entretien, j’ai été reçu. Les "cours", des sessions de trois heures le matin et l’après-midi, ont commencé en septembre dernier. Dispensés par des professionnels, qui établissent d’emblée une relation de collègue à collègue, ils sont très interactifs. Ils m’ont permis de vivre, avec la vingtaine d’autres élèves venus d’horizons divers et âgés de 21 à 45 ans, une expérience très enrichissante. C’est d’ailleurs l’un des apports de la formation : elle permet de se créer un embryon de réseau, essentiel dans l’exercice de ce métier.
Comment je suis arrivé à mon poste :
Dans le cadre de la formation MPC, il est obligatoire de suivre un stage de mi-février à fin avril. Après quoi, un rapport de stage doit être rédigé, et une soutenance est prévue. C’est l’école qui, en fonction des vœux exprimés par les élèves, leur propose des stages qui leur correspondent.
Venu chez Cap Vers par intérêt pour la production, j’ai réalisé en cours de formation que j’étais attiré par la commercialisation. J’ai notamment été marqué par les sessions PNL (Programmation neuro-linguistique) : un acteur de théâtre venait pour nous aider à prendre conscience de notre corps, à prendre la parole en public, etc. Ce qui m’a aidé à comprendre combien j’aime le contact avec la clientèle. Yves Racine, consultant Cap Vers, réalise actuellement une mission de conseil pour Tahiti Tourisme. Et on m’a transmis que cette société recherchait un stagiaire, mais aussi un employé en contrat à durée indéterminée. J’ai passé un entretien pour un poste de chargé de promotion fin novembre, et appris que j’étais engagé début décembre. J’ai commencé à travailler le 17 janvier, tout en continuant à suivre un peu les cours à distance. Afin de valider ma formation, je ferai ma soutenance le 2 mai prochain.
Comment j’appréhende mon métier :
Mon rôle est de promouvoir la Polynésie française auprès des tour-opérateurs qui programment ou sont susceptibles de programmer cette destination. Moi qui n’étais jamais allé en Polynésie, j’ai participé à un éductour, organisé par Tahiti Tourisme pour Maison de la France, du 1er au 10 mars dernier. J’en suis revenu émerveillé. C’est une destination magique, à la fois pour sa population et ses paysages. Je me sens à présent capable d’en parler et de mieux la vendre (3). Chargé d’assurer la promotion sur douze pays européens, les quatre pays scandinaves, la Suisse, la Belgique, l’Autriche, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Russie, je suis bien sûr amené à voyager (4). Depuis le 17 janvier, je me suis ainsi rendu au Danemark, en Suède et je dois bientôt passer dans quatre pays d’Europe centrale en quatre jours. Mon expérience en Irlande m’a permis de devenir bilingue en anglais, ce qui n’est pas seulement une compétence, mais une nécessité (5). Afin de remplir ma mission, je participe à des salons, rencontre des professionnels, etc. Je viens de participer à l’organisation d’un workshop rassemblant une vingtaine de partenaires polynésiens à Paris. L’événement leur a permis de rencontrer, par sessions d’une vingtaine de minutes, un maximum de TO, clients et prospects. Ils ont participé au financement, mais nous nous sommes occupés de toute la partie logistique, des invitations, des rendez-vous… Je travaille sur ce projet depuis mon arrivée dans l’entreprise. C’est un gros travail, qui représente beaucoup de stress le jour J. Mais c’est aussi beaucoup d’excitation, et de satisfaction par la suite.
(1) "Il fallait être courageux pour prendre un tel virage. Mais quelle récompense !"
(2) "Allez jusqu'au bout de vos envies. Même après quelques années passées à occuper un emploi, vous pouvez bénéficier d’aides pour suivre une formation, notamment en faisant une demande de Fongecif à votre employeur."
(3) "Pour mieux vendre, aller sur place est un plus."
(4) "Voyager est le rêve de tout jeune qui s’oriente vers le tourisme. Mais on voit bien que ce type de mission ne peut être exercé qu’avec de la maturité. Soyez patient."
(5) "Etre bilingue est obligatoire dans certains métiers. Un long séjour à l’étranger est la meilleure solution pour le devenir. Partez faire des expériences hors de France."
Carte d’identité du métier :
Mission : Promouvoir, sur un ou plusieurs marchés, une destination auprès de TO clients ou prospects, en participant à des salons, organisant des rencontres avec des professionnels, des workshops, etc.
Qualités requises : avoir le sens du relationnel, être organisé, savoir faire preuve de diplomatie et mettre en valeur la destination sans se mettre en avant personnellement.
Salaire : Non communiqué.
Carte d’identité de l’entreprise :
Tahiti tourisme est un GIE (Groupement d’intérêt économique) dont la mission est d’assurer la promotion de la Polynésie française en tant que destination touristique, par la participation à des salons, l’organisation de workshops, etc. Basé à Paris et dirigé par Patrick Hoffnung, Tahiti Tourisme emploie une douzaine de personnes, dont une directrice et quatre chargés de promotion.
Tahiti

Auteur

  • La Rédaction
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