"Migrer sur Galileo n'est plus un risque"

Centrale hôtelière et moteur low cost mis en avant.
Volonté d'améliorer le portail tourisme Open Link.

Jérôme Moisan, le tout nouveau directeur général de Galileo France, peut afficher sa satisfaction. "Wasteels et Go Voyages nous ont renouvelé leur confiance. Comme quoi, migrer sur Galileo en France n'est plus un risque." Il ose cette formule : "Galileo va fêter ses dix-huit ans sur le marché français. Il était perçu à ses débuts comme un GDS entièrement à part, il est aujourd'hui un GDS à part entière". Jérôme Moisan se félicite d'avoir conquis cet été cinquante points de vente : "Nous sommes ambitieux, des agences équipées Amadeus nous appellent depuis la rentrée." Raisons avancées de ces bons résultats : "Le segment billetterie, même s'il est indispensable, n'est plus rémunérateur. Avec Gulliver Travel Associates, notre centrale hôtelière, et Custom Fares, qui permet aux agences de vendre des low cost, nous offrons aux agences de voyages la possibilité de pouvoir gagner de l'argent en leur donnant les moyens d'être productives." Il explique: "Le panier moyen hôtelier est de 400 euros et nous offrons entre 10% et 12% de commission". Il tient aussi à souligner que "l'offre hôtellerie sur les GDS vaut surtout pour la clientèle affaires et non pas pour celle qui est à la recherche d'un week-end loisirs". Sur les huit premiers mois de 2006, "le chiffre d'affaires de Gulliver a déjà été multiplié par deux par rapport à 2005". Rappelons que Custom Fares permet de comparer sur un même écran les compagnies régulières et les low cost. Par ailleurs, le GDS réfléchit à l'évolution du portail tourisme Open Link pour qu'il devienne un véritable "moteur de comparaison entre les tour-opérateurs". Elle devrait intervenir au cours du "premier semestre 2007". Le responsable tient toutefois à préciser que la version actuelle est toujours opérationnelle. "Entre janvier et juillet, nous avons réalisé 20% de dossiers supplémentaires par rapport à la même période de 2005".