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Distribution

Richard Vainopoulos en agitateur public

Georges Colson et son équipe doivent faire leurs preuves.
Pour peser sur les décisions, il faut au Snav un lobbyiste.
Mobiliser les pouvoirs publics sur la directive Bolkestein.
Le statut d’agitateur, Richard Vainopoulos, président de Tourcom, l’endosse et l’accepte.
A l’issue de l’assemblée générale de son réseau qui s’est déroulée le 2 juin à Paris (Cf. QDT n° 2729), il est revenu sur les grands chantiers de la profession. Une profession qui selon lui "subit trop les événements alors qu’elle devrait les anticiper". Quant à Georges Colson, président du Snav, c’est quelqu’un de "consensuel qui signe tout". "Aujourd’hui, la période de rodage est terminée", ajoute Richard Vainopoulos. Et d'affirmer que "c’est le moment où jamais pour l’équipe de Georges Colson de faire ses preuves". Pour le président de Tourcom, "le syndicat a trop longtemps fait l'économie d’un lobbyiste. Voilà un recrutement qui serait utile". Alors Richard Vainopoulos, président du Snav ? "Non car si je devais l’être, je pourrais être amené à prendre des positions qui seraient en contradiction avec l’intérêt de mon réseau." Sur la réforme des statuts du Snav, le président de Tourcom souligne que "le syndicat doit aller au bout de sa logique. Trois familles vont être créées : distributeurs, producteurs et réceptifs. Dès lors que l'on crée des familles, on crée une forme de fédération même si on ne lui donne pas ce nom". Il poursuit : "Lorsqu'on crée une fédération, chaque famille doit pouvoir gérer ses propres cotisations. Chaque famille ayant un poids différent, il n'est pas envisageable que la gestion soit contrôlée par le siège." Autre sujet abordé, la sécurité aérienne. "Il faut
abandonner le projet de label bleu français, qui en plus d'être inutile va semer la confusion dans l'esprit des consommateurs." Le président de Tourcom veut aussi inciter l'Europe à "aller plus loin dans sa démarche de liste noire afin que toutes les compagnies soient soumises au même contrôle quelle que soit leur origine". Enfin, un des grands combats de Richard Vainopoulos est de s'opposer coûte que coûte au projet de directive de libéralisation des services, dite Bolkestein. "C'est une catastrophe" déclare-t-il. Et une nouvelle fois il "déplore le silence du Snav sur ce dossier grave". Le président de Tourcom craint l'avènement d'un tourisme à deux vitesses avec, d'un côté des agences de voyages haut de gamme offrant toutes les garanties et, de l'autre, des agences bas de gamme qui en présenteraient beaucoup moins. "C'est maintenant qu'il faut mobiliser les pouvoirs publics. Le Parlement européen doit se prononcer en deuxième lecture l'automne prochain sur le nouveau texte."
Au 31 décembre 2005, le réseau Tourcom totalise 550 agences représentant un volume d'affaires de 1,25 milliard d'euros (+ 13,6% par rapport à 2004). Tourcom Affaires recense, quant à lui, 312 points de vente, et génère un volume d'affaires de 650 millions d'euros (+ 34% par rapport à 2004).

Auteur

  • La Rédaction
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