Dans le cadre d'un sévère programme de restructuration, suite à une perte nette de 251 ME sur son exercice 2002-2003 clos fin octobre, le numéro 2 du tourisme allemand, Thomas Cook, va supprimer cette année quelque 550 emplois en Allemagne.
Son nouveau patron, Wolfgang Beeser, veut, d'une part réduire de 10 % ses effectifs en Allemagne, qui s'élèvent aujourd'hui à 26 000 personnes dans le monde, dont 5 500 en Allemagne, et d'autre part réduire ses coûts d'au moins 100 millions d'euros dans sa division - à problèmes - de transport aérien, qui comprend notamment la compagnie charter Condor. Les salariés de cette division devront consentir à des baisses de rémunération, a déjà averti Wolfgang Beeser tout comme 48 dirigeants du groupe qui verront leurs salaires amputés de 10 % au cours des trois prochaines années. En revanche, le PDG a démenti des rumeurs selon lesquelles il envisageait de démanteler la société en deux groupes : le transport aérien et le métier de TO. Dans cette dernière activité, Thomas Cook compte "fermer les agences de voyages non rentables" en Allemagne et déménager une centaine d'employés de Munich vers son siège d'Oberursel, près de Francfort. Toutes ces mesures devraient permettre d'économiser environ 50 ME, ce qui ne sera pas suffisant puisque Wolfgang Beeser a d'ores et déjà averti que le groupe enregistrera encore "une perte nette importante" sur son exercice en cours, et a refusé de donner une date pour un retour dans le vert. Cependant, le patron de Thomas Cook a fait état d'une "reprise sensible de la demande" notamment à Majorque, où les réservations d'été sont actuellement en hausse de 15 %.
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