Dans le cadre de l’annonce du report de 6 mois accordés par Air France sur l’entrée en mesure de la surcharge GDS, le groupe Selectour, en partenariat avec Amadeus, s’accorde sur une unité de mesure des transactions appelée ‘’l’horloge universelle’’
Rien n’a changé, ou presque, depuis le congrès des EDV à Lilles. La problématique d’NDC pose toujours un problème de productivité pour les agences. Jean-Pierre Mas, le président de l’EDV le résumait parfaitement à l’époque : « En soit, nous n’avons rien contre NDC. Nous voulons simplement avoir la garantie de pouvoir continuer à bénéficier d’outils de comparaison, d’industrialisation des flux comptables et du traitement des modifications du PNR par l’agence ! »
Et depuis ?
Depuis, NDC avance résolument pour représenter plus de 20% des réservations et les SAV s’améliore grandement. Est-ce pour autant que les agences s’en satisfont ? la réponse est non pour Christophe Jacquet administrateur du GIE ASHA et CEO d’Havas : « nous ne pouvons pas accepter de perdre en productivité avec cette nouvelle norme. C’est vrai que nous constatons des progrès : nous sommes passé d’un rapport ou la transaction sur NDC nous prenait 15 fois plus de temps qu’avec Edifact à ‘’seulement’’ 3 fois plus. Mais c’est encore insuffisant. Nous voulons une équivalence d’efficacité. »
Comment faire, sachant que la vision des parties en présence n’est pas la même !!!
Les compagnies aériennes
Elles cherchent à mettre en avant la profondeur de leur catalogue et vendre des ancillaries.
Les agences de voyages
Elles souhaitent avant tout disposer d’un outil de gestion et de comparaison aussi performant qu’Edifact le proposait. Elles n’ont pas le même intérêt à vendre des ancillaries que les compagnies qui entraînent un temps de gestion disproportionnée par rapport à un taux de commission epsilon.
Les GDS
Ils n’étaient pas demandeurs de cette nouvelle norme qui les contraint, pour ne pas être sortie du marché, d’Investir :
- Progressivement, car ça coûte cher. Après avoir consacré 20 milliards avec Edifact pour obtenir un outil performant, ils doivent remettre au pot.
- Régulièrement au fur et à mesure des avancées technologiques avec les compagnies aériennes
Et avec l’ambition de rendre l’outil performant en travaillant sur la cohabitation des 2 normes, le temps de la montée en puissance d’NDC
Conclusion : des intérêts différrents, des objectifs opposables et un calendirer à revoir, ce qui fait dire à Laurent Abitbol: "si Air France accepte de repousser private chanel de 6 mois, c'est bien que le problème existe"
La problématique
Aucun vendeur expérimenté en agence se satisfait du modèle graphique par rapport au modèle cryptique. C’est d’ailleurs la pierre d’achoppement tant il est vrai qu’il est difficile de mesurer le temps de réservation sachant que :
- Si le codage restera toujours le plus rapide
- L’usage de l’écran sera plus ergonomique avec les barres d’onglet permettant une meilleure visualisation d’ensemble et surtout la faculté d’accéder directement à d’autres flux
D’où la volonté des protagonistes : Les compagnies aériennes, agences de voyages et GDS de s’entendre sur une même unité de mesure : l’horloge universelle.
Christophe Jacquet de conclure lors de dernier congrès à Ammane : « le report de 6 mois du private channel est une très bonne nouvelle pour nous tous. je tiens à ce sujet souligner la belle avancée que nous avons obtenu avec Amadeus de nous accorder sur la même unité de mesure. Nous avons initialisé des réunions afin de confronter nos demandes. Nous alllons enfon pouvoir parler le même langage et avancer ensemble des de bien meilleures conditions de travail. »