En juillet, l’hôtellerie française a maintenu voire renforcé la dynamique de croissance observée depuis plusieurs mois annoncé le cabinet d'étude Deloitte.
Selon cet organisme, les performances ont été tirées vers le haut par l’hôtellerie urbaine qui a, dans beaucoup de cas, profité d’une météo peu estivale. Sur les segments 3 à 5 étoiles, cette hausse est d’autant plus notable qu’elle se compare à un mois de juillet 2010 déjà en croissance. Sur les grandes agglomérations, la majorité des indicateurs ont été positifs en juillet, avec des hausses particulièrement prononcées dans l’hôtellerie haut de gamme (RevPAR en croissance de plus de 15% à Bordeaux, Dijon, Montpellier et sur les pôles urbains azuréens). Autre point positif : la progression des performances s’est presque partout appuyée sur un regain de fréquentation. A quelques exceptions près, seules les destinations largement orientées vers la clientèle de loisirs, et réalisant à ce titre d’excellents taux d’occupation en été, ont vu leurs prix moyens croître significativement. Dans les hôtels de Province, l’augmentation des recettes hébergement a été plus modérée. La tendance générale positive cache même de fortes disparités et il est important de souligner qu’un hôtel sur trois a vu son RevPAR diminuer par rapport à juillet 2010. Les hôtels parisiens ont quant à eux affiché des performances proches de la saturation en juillet. Supérieurs à 85% dans toutes les catégories, les taux d’occupation ont augmenté en moyenne de 2% à 4%, en ligne avec la hausse de fréquentation observée dans les monuments de la capitale (+5% à +10% selon les données de l’Office de Tourisme et de Congrès de Paris).
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