L'Umih et le GNC, à la suite d'une annonce commune faite ce matin entre Airbnb et la Ville de Paris, réagissent : "ce n’est malheureusement pas un courrier aux loueurs leur rappelant la réglementation qui apportera la transparence pour les visiteurs face à des profils avatars".
Le syndicat hôtelier précise, qu'aujourd’hui, "seul Airbnb reverse un montant à la Ville de Paris sans aucune transparence sur la justification de ce montant ni sur l’identité des loueurs pour qui il se charge de "collecter" cette taxe".
De plus, "l’industrialisation rampante de la location meublée touristique n’est pas un phénomène uniquement parisien". Toutes "les municipalités sont confrontées à une offre "fantôme" et des mesures doivent être prises au niveau national et pour toutes les plateformes de location pour garantir la transparence pour le consommateur. Le débat doit avoir lieu à l’occasion du projet de loi pour une République numérique." L’Umih et le GNC portent diverses propositions comme "l'obligation pour le loueur de s’inscrire auprès des autorités sur un registre quelle que soit la durée de location". Cette" déclaration systématique est la seule qui garantit l’identité du loueur, comme c’est le cas dans de nombreux pays touristiques, avec des villes comme Madrid, San Francisco, Amsterdam, Bruxelles, Berlin, Barcelone". Ils demandent que les plateformes indiquent "la qualité de l'annonceur et le nombre d’annonces dont il est l’auteur. Les syndicats regrettent "que l’administration ne demande pas la liste des loueurs qui sont chargés de "collecter" la taxe de séjour auprès de leurs clients, cette "vraie" déclaration de la taxe de séjour donnerait l’adresse du logement et l’identité réelle du loueur.
Le syndicat hôtelier précise, qu'aujourd’hui, "seul Airbnb reverse un montant à la Ville de Paris sans aucune transparence sur la justification de ce montant ni sur l’identité des loueurs pour qui il se charge de "collecter" cette taxe".