L'étude BDO évoque l'émergence de nouvelles destinations à moindre coût.
Toutes les catégories sont en recul, particulièrement l'hôtellerie de charme.Septembre affiche de meilleures performances avec la reprise du marché affaires.Le cabinet BDO Hôtels et Tourisme (ex-PKF) publie une étude en demi-teinte sur la fréquentation hôtelière. La saison estivale a été décevante, situation "accentuée par l'émergence de nouvelles destinations qui proposent, pour un coût moindre, des produits attractifs". En revanche, "le mois de septembre devrait afficher de meilleures performances avec la reprise traditionnelle du marché affaires", et l'étude ajoute qu'"à plus long terme, la décision du gouvernement chinois d'autoriser les déplacements touristiques vers 27 pays européens, dont la France, pourrait ouvrir de belles perspectives". Pour l'été, note BDO, "chaud et froid" ont soufflé sur l'hôtellerie française, alors que depuis plusieurs mois le marché était orienté à la hausse, même si juin "avait déjà marqué une première pause". Le mois d'août en marque une seconde, est-il estimé, avec à Paris un taux d'occupation moyen dans le haut de gamme en recul de plus de 6 % par rapport à la même période de 2003. Cette baisse s'échelonne de – 3 % pour les palaces et les hôtels de grand luxe à près de – 13 % pour les établissements de charme, est-il précisé. La baisse de la fréquentation est également perceptible sur le marché milieu de gamme, dont le taux d'occupation moyen est globalement en baisse de 3 %. Plus précisément, la fréquentation des trois étoiles recule de plus de 6 %, alors que les hôtels deux étoiles enregistrent une très légère hausse de 1 %. La baisse de l'occupation s'est également accompagnée d'une baisse des prix moyens, de 5 % pour le haut de gamme et de 12 % pour les établissements de milieu de gamme, par rapport à 2003. Au final, les RevPar (Revenus par chambre disponible) sont à la baisse pour l'ensemble de l'hôtellerie parisienne, de 2 % à près de 27 % selon les catégories. En province, la tendance est moins marquée mais reste néanmoins en recul.
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