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Institutions

Commission : Continental se prononcera en janvier

6 mois de délai entre annonce et mise en place du modèle.
La compagnie américaine vend 7 % de ses billets en direct.
Objectif : réaliser 50 % des ventes France sur Internet.
Continental n'annoncera pas de décision vis-à-vis de l'évolution du mode de rémunération des agences de voyages françaises (mouvement lancé par Air France et suivi depuis par d'autres transporteurs) avant le mois de janvier 2005.
Pascal Châtelain, directeur général de Continental Airlines France, précise néanmoins que "le délai habituel de 6 mois entre l'annonce et la mise en place réelle d'un nouveau système, quel qu'il soit, sera respecté". Il ajoute : "Pour rester compétitifs, nous sommes obligés de regarder ce qui se fait sur le marché, mais nous ne sommes pas obligés de nous aligner exactement sur ce que font les autres, ni surtout d'adopter le même timing." Cependant les agences françaises ne doivent pas s'attendre à un modèle radicalement différent de ce qui va s'appliquer dès le 1er avril. Aujourd'hui, les ventes directes de la compagnie américaine en France ne représentent "que" 7 % de ses ventes globales (c'était 3 % il y a 5 ans), le reste étant réalisé à travers le réseau de distribution (chez Continental on explique travailler avec l'ensemble des TO, mais sans leur donner d'allotements). Point important, Continental vend de 25 % à 30 % de ses billets en France via Internet. Pour le moment, cela se fait essentiellement grâce aux agences en ligne puisque le site Internet de la compagnie (continental.com, en anglais mais ouvert aux cartes bancaires françaises) n'est opérationnel que depuis le 1er octobre dernier. En la matière, l'objectif de Continental France est d'arriver à vendre 50 % de ses produits en ligne. Et même s'il est conscient que les internautes cherchent avant tout un prix, Pascal Châtelain ne pense pas "voir la recette unitaire baisser en suivant cette politique, puisque les tarifs Internet sont identiques aux tarifs réseaux". Après avoir essuyé une perte de 2 millions de dollars à l'issue de l'exercice 2003, attribuée aux "rapports houleux entre les États-Unis et la France", la compagnie anticipe un bénéfice de 10 millions de dollars à la fin de l'année en cours.

La compagnie américaine mise de plus en plus sur le trafic l'international
Comme ses concurrentes, Continental est une compagnie qui s'appuie encore énormément sur son marché intérieur. Comme ses concurrentes, elle souffre de l'expansion des transporteurs à bas coûts lesquels représentent désormais 28 % des parts d'un marché américain qui a vu les tarifs des transporteurs traditionnels chuter de 30 % depuis leur arrivée. D'où la volonté, qualifiée de "stratégique et rapide", de prendre le large en se redéployant à l'international. Aujourd'hui, 43 % des revenus de Continental sont réalisés hors USA. Idéalement, demain, ce sera du 5O/50. Et l'axe transatlantique - donc, la France - est complètement intégré au plan. Pascal Châtelain le promet : "Il y aura une hausse de capacité en France d'ici à 2006."

Auteur

  • La Rédaction
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