Commission : les agences "sèchent" les réunions d'info du Snav

Si une vingtaine de personnes ont bel et bien participé à cette réunion, le parterre était essentiellement constitué de… journalistes. Pire, le seul agent de voyages présent dans la salle ne faisait pas de billetterie ! A peine croyable quand on se souvient des tollés provoqués par cette signature. Pas démonté pour autant, Robert Darfeuille s'est attaché à expliquer de nouveau le pourquoi du comment de l'accord. Il a notamment rappelé que "la France est le seul pays où un travail préparatoire a été fait". Travail au cours duquel "plusieurs problèmes (informatique, TVA, accès aux produits) ont été soulevés". Par ailleurs, Robert Darfeuille a rappelé également que toutes les familles, tout comme les représentants des régions, "ont participé à la concertation". Ce qui en était ressorti ? D'abord, la volonté de rester mandataire (donc obtenir une rémunération pour "coller" à l'article 9 du contrat Iata), car, souligne-t-il, "de toute façon, ceux qui veulent faire du commerce, peuvent le faire, mais ce n'est pas l'intérêt des petites agences qui n'ont pas les moyens d'acheter du stock". Reste que pour le président de la commission Air, même si ce changement est inéluctable (tout simplement parce que la compagnie le veut et qu'elle a les moyens de le faire), "c'est une erreur stratégique majeure de la part des compagnies : avant les agences avaient intérêt à vendre le plus cher possible pour obtenir la meilleure commission, aujourd'hui c'est l'inverse". Le point positif pour Robert Darfeuille est que "ce système met un terme à une certaine forme de dépendance vis-à-vis des fournisseurs". Y aura-t-il plus de monde aux prochaines réunions ?