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Droit des passagers aériens : Les voyageurs d'affaires s'estiment insuffisamment protégés

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L’Association française des travel managers (AFTM) entend que l’on donne toute sa place au voyageur d’affaires dans les discussions européennes en matière de droits des passagers et souhaite que ses spécificités soient mieux prises en compte.



L’AFTM regrette  que les spécificités du voyageur d’affaires soient insuffisamment prises en compte dans cette nouvelle série de mesures proposées par la Commission européenne pour améliorer les droits des passagers. Déjà, "les niveaux d'indemnisation applicables en cas de retard important, annulation ou refus d'embarquement, n'ont malheureusement pas été réactualisés. Aujourd’hui, pour un retard d’une dizaine d’heures ou un refus d’embarquement, l’indemnisation d’un vol long-courrier réservé en classe affaires n'équivaut qu'à 20% environ du prix payé pour ce vol. L’AFTM propose que le règlement, tout en conservant les niveaux actuels d'indemnisation forfaitaire, instaure un plancher d'indemnisation fixé à 40% du prix effectivement payé pour le vol incriminé". Le règlement européen "prévoit que l’indemnité soit versée directement au voyageur. Or dans le cadre d’un voyage d’affaires, c’est l’entreprise qui assume le coût du billet. En cas de retard ou de refus d’embarquement, c’est également l’entreprise qui subit la plus grande partie du préjudice lié aux aléas précités. L’AFTM propose que l’indemnité soit versée à la personne physique ou morale qui a effectivement payé le billet". Ensuite, note l'AFTM, "une des avancées notables de la révision du règlement consiste à reconnaître le droit aux voyageurs d'embarquer sur le vol retour même s'ils n'ont pas effectué le vol aller". L’AFTM "propose d’étendre cette faculté aux vols en correspondance. Par exemple, un voyageur d’affaires ayant raté son vol de pré-acheminement vers le point de transfert pourrait ainsi, s'il parvient à rejoindre celui-ci par un autre moyen, embarquer dans l'avion assurant la seconde partie de son voyage". Enfin, en ce qui concerne la prise en charge de l'hébergement en cas de retard important ou d'annulation, la Commission prévoit de limiter l'assistance due par le transporteur au voyageur à trois nuitées, avec un plafond fixé à 100 euros maximum par nuitée. "Cette prescription ne prend pas en compte la réalité du marché hôtelier dans certaines villes et revient à transférer indûment sur le voyageur d’affaires, et donc sur l’entreprise, l'aléa financier lié à la politique commerciale des établissements hôteliers. Tenant compte de la nécessaire maîtrise du risque financier des transporteurs, l’AFTM admet la limitation de la prise en charge à 3 nuitées mais demande la suppression de ce plafond de 100 euros par nuitée".
Voyage d'affaires

Auteur

  • La Rédaction
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