Déjà, les députés appellent les pays de l’UE à utiliser pleinement les instruments existants pour atténuer les conséquences négatives de la faillite de Thomas Cook.






Dans une résolution adoptée jeudi, ils ont exprimé leur inquiétude concernant le sort des 600 000 personnes restées bloquées, la perte de milliers d’emplois, les difficultés rencontrées par les PME et les conséquences négatives sur le secteur du tourisme.
Pour les députés, "les gouvernements devraient utiliser le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) pour aider les travailleurs ayant perdu leur emploi ainsi que les entreprises touchées par la faillite du voyagiste et la Commission devrait identifier les instruments de l’UE permettant de compenser les dommages subis par le secteur".
La Commission européenne et les États membres "devraient veiller à ce que les travailleurs touchés par l'insolvabilité se voient garantir leur salaire et leur retraite".
Par ailleurs, les députés soulignent que "32 compagnies aériennes ont fait faillite depuis 2017 et souhaitent que la Commission évalue si de nouvelles mesures sont nécessaires pour prévenir de telles situations".
"Les causes de la faillite de Thomas Cook devraient être étudiées", précisent les députés qui rappellent "que sa situation financière était déjà connue des autorités britanniques" et "des règles pourraient être modifiées afin de mieux contrôler la situation financière des compagnies aériennes".
Afin de renforcer la protection des consommateurs en cas de faillite, "des fonds de garantie ou des contrats d’assurance des compagnies devraient être inclus dans les règles relatives aux droits des passagers européens, qui sont en cours de révision et en attente d’une position des États membres".
Enfin, les députés soulignent que le secteur du tourisme, qui a subi de graves dommages en raison de la faillite de Thomas Cook, génère plus de 10% du PIB total de l’UE et joue un rôle moteur pour d’autres secteurs économiques.
Ils plaident pour que ce secteur soit par conséquent inclus dans les priorités de la Commission et dispose d’une ligne budgétaire dédiée dans le prochain budget de l’UE.