Un collectif baptisé "Touche pas à mon port" et regroupant le patronat local, des associations et des salariés a publié lundi une page de publicité dans le quotidien Les Echos qualifiant ironiquement le métier de grutier sur le port de Marseille de "meilleur job du monde".
Ce collectif détaille les avantages à être grutier à Marseille, sur fond d'une photo d'île paradisiaque agrémentée de deux petites grues: "congés: 8 semaines/an, horaires: 18 H/semaine, rémunération: 4.000 euros bruts/mois, emploi garanti à vie". Dans un communiqué, le collectif "exige une reprise immédiate et durable des activités pétrole, fret et croisière, et une application urgente de la réforme portuaire". Cette publicité fait référence à une initiative qui avait été très médiatisée et qui était destinée à préserver l'industrie touristique d'un Etat australien. En mai 2009, un Britannique, Ben Southall, avait ainsi remporté un concours pour occuper le "meilleur job du monde", consistant à devenir pendant six mois le gardien d'une île de rêve avec un salaire confortable.
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