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Institutions

Tsunami : les agences limitent la casse

Le choc pour les agences sans doute "plus psychologique qu'économique".
Une baisse du prix du panier moyen dossier peut être toutefois envisageable.
Pour les TO, l'impact économique pourrait atteindre des millions d'euros.
"Un choc plus psychologique qu'économique." La formule de Richard Vainopoulos, président de Tourcom, résume assez bien l'état d'esprit des distributeurs.
Même si, évidemment, il faut mettre un bémol. Fabrice Dariot, président de la Bourse des Voyages, explique ainsi que les clients vers les zones sinistrées peuvent facilement trouver des solutions de substitution vers d'autres destinations mais, avec, peut-être la contrepartie d'une baisse du prix du panier moyen. Selon les tour-opérateurs français, un voyage organisé sur deux suspendus après la catastrophe en Asie du Sud devrait être définitivement annulé. L'impact économique pour la profession en France pourrait atteindre "plusieurs dizaines de millions d'euros". Rien à voir , toutefois, avec la première guerre du Golfe qui avait affecté jusqu'aux ventes vers l'Islande. Chez Bourse des Voyages, on n'a pas d'inquiétude sur les disponibilités même si les dix premières destinations tourisme de l'agence concentrent 70,6 % des demandes en novembre-décembre 2004 alors qu'elles ne représentaient que 57,6 % du nombre total de séjours demandés en 2003 sur la même période. Martine Antier, président du Snav Côte d'Azur, évoque des reports plutôt aisés vers les Seychelles et les Antilles. Elle met en avant le travail des agences de voyages physiques et la proximité qui permet de conseiller au mieux les voyageurs. "On peut toujours aller à Bangkok !" Nouvelles Frontières souligne son métier de "producteur distributeur" qui a permis de faciliter les reports des clients Maldives et Sri Lanka vers la zone Caraïbes. Chez Thomas Cook (voir page 2), Jacques Bœuf, directeur général adjoint, explique ainsi que les prises de commandes des agences sont aujourd'hui égales à celles de l'année dernière à la même époque. Enfin, bien sûr, chaque client est un cas particulier et certains, de mauvaise foi, peuvent être tentés de profiter de la situation Ainsi, un tel qui cherche à annuler un circuit au Sri Lanka parce que son circuit a été modifié sur une étape à la suite de la catastrophe.
Annulations : les transporteurs commencent à chiffrer l'impact
Les transporteurs opérant sur les destinations sinistrées par le séisme du 26 décembre dernier peuvent aujourd'hui commencer à en chiffrer l'impact sur leur activité. On peut même, dans certains cas, se faire une idée des choix des clients en matière de reports (que ce soit dans le temps ou en termes de destinations) après les mesures commerciales prises par les compagnies. Chez Thai Airways International, transporteur national de la principale destination touristique de la zone concernée, on expliquait mercredi que le nombre d'annulations se montait à 15 % des 11 000 réservations enregistrées pour le mois de janvier au départ de Paris avant le 26 décembre. Gilles Ringwald, directeur commercial de la compagnie, précise : "sur les 1 500 passagers concernés, 50 % ont annulé complètement et le reste a reporté." Il explique : "en général, les groupes incentive ont tendance à reporter leurs voyages à l'hiver prochain et les groupe TO aux alentours de mars-avril de cette année." Et puis, il y a ceux qui veulent partir quand même mais ailleurs, "qui choisissent le plus souvent les côtes est et sud-est de la Thaïlande", sans oublier "pas mal d'individuels qui optent pour l'Indonésie". Chez Sri Lankan Airlines, on explique que "les Paris-Colombo, initialement archi-pleins, partent actuellement remplis entre 50 % et 60 %". Et de préciser : "ceux qui ont décidé de reporter ont préféré le faire dans le temps plutôt que d'aller ailleurs." Pour Qatar Airways, "la destination la plus touchée par les annulations est le Sri Lanka, mais beaucoup de clients se reportent sur la Birmanie, qui est également une destination culturelle." En ce qui concerne les Maldives, Eric Didier, DG France de Qatar Airways, explique "profiter pour le moment de l'arrêt des vols charter". Enfin, chez Air France, on concède "avoir quelques annulations sur Bangkok" mais on précise sans toutefois donner plus de précision, "qu'il n'y a pas d'impact majeur".

Auteur

  • La Rédaction
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