Taux de participation jugé faible.Un Snav "de plus en plus malade".Jean-Pierre Mas, président d'Afat Voyages, qui avait fait campagne pour le "non" à la réforme du Snav, ne peut évidemment se satisfaire d'une victoire étriquée du "oui" même s'il la juge "respectable".
Il commente. "C'est une victoire de l'immobilisme" et il regrette le "peu d'intérêt des adhérents" à "des choses intéressantes" compte tenu d'un taux de participation de 37,84 %. Il s'inquiète "d'un risque d'éclatement du syndicat" avec "le départ des tour-opérateurs". Une nouvelle fois, il rappelle qu'il y a urgence à effectuer une réforme de fond en comble du syndicat. "Il faut la faire avant le terme du mandat des administrateurs." Richard Vainopoulos, président de Tourcom, qui avait aussi appelé à voter "non", estime également que "le syndicat va être de plus en plus malade". Il renvoie les adhérents à "leurs contradictions". Pour Richard Vainopoulos, le taux de participation est "décevant" et il souligne que le syndicat est "loin de l'APS au point de vue de la représentation". A la différence de Jean-Pierre Mas, il se prononce clairement "contre une réforme des statuts à quelques mois des élections". Bien entendu, sur le plan strictement mathématique, on peut soutenir que sur les 1 395 inscrits, seuls 278 adhérents ont mis dans une urne un bulletin "oui". Soit très exactement 19,92 % du total des adhérents. Cela dit, rien ne permet de soutenir que les abstentionnistes auraient choisi le "non" s'ils avaient été obligés de voter. Sur le total des inscrits, le "non" n'obtient que 15,62 %. Comme si l'indifférence l'avait emporté sur le mécontentement même si le taux de participation est loin d'être ridicule.
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