La rumeur circulait et la sortie imminente de la brochure le confirme, Marmara se relance sur le long-courrier.
Loin d'être timide, le TO débarquera donc très bientôt aux Antilles, au Kenya, en République Dominicaine et à l'Ile Maurice avec une production verrouillée.Après deux tentatives avortées sur la Thaïlande puis sur le Brésil et un abandon du Kenya (commercialisé sous la marque Etapes Nouvelles), Marmara s'équipe pour s'installer dans le paysage des spécialistes des îles. Caraïbes en formule tout inclus, Océan Indien version club (le Surcouf 2 étoiles à l'Ile Maurice), Antilles version entrée de gamme, le tout sur les ailes de Corsair la compagnie maison, Marmara semble ne rien avoir laissé au hasard. Comme Thomas Cook avec Jet tours et Austral Lagons qui font déjà jouer les synergies, TUI Travel PLC souhaite sans doute reprendre via Marmara, les parts de marché "îles" perdues par Tourinter. Loin du panier moyen d'Austral Lagons (3.750 euros contre 2.200 euros) et du volume d'affaires d'Exotismes (70.000 pax en 2007 contre 30.000), la filiale lyonnaise du groupe européen se cherche. Synergies obligent, elle soutient tout de même Marmara dans sa programmation. Et si Marmara était en fait le cheval de Troie de TUI Travel PLC imaginé pour déstabiliser la santé insolente d'Exotismes ? Cette question, Gilbert Cisneros, PDG d'exotismes, se l'est posée il y a plusieurs mois déjà. "Etre la cible est toujours stimulant. Toutefois, l'Ile Maurice et les Antilles Françaises étant deux destinations ultra concurrentielles, je ne crains pas vraiment l'arrivée de Marmara. Pour moi, c'est un TO de plus sur ce segment de marché même si je suis très respectueux de son modèle économique" explique le patron d'Exotismes qui reste tout de même vigilant. Ce dernier a même déjà fourbi ses armes, notamment sur le plan marketing et commercial. "Notre présence renforcée sur le terrain et nos services aux clients feront peut-être la différence auprès de nos partenaires distributeurs" conclut-il.
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