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Production

Les séjours lingustiques s'ouvrent aux agences

Les vendeurs doivent plus que jamais démontrer leur valeur ajoutée aux clients.
Le CA 2004 de l'Union des organisations de séjours linguistiques est de 130 ME.

EF, Cap Monde… commissionnent déjà certaines agences de voyages classiques.
La valeur ajoutée, une denrée très prisée par les agences de voyages en quête de renouveau pour ferrer leurs clients et compenser la perte des commissions. Toutes cherchent à ajouter une nouvelle corde à leur arc et lorgnent sur les produits "de niche". Les voyages de luxe, d'aventure, sportifs ou de noces font désormais l'objet de toutes leurs attentions. Et les voyages linguistiques, alors? Voilà un créneau qui échappe aux agences. Pourtant, c'est un marché de poids. Selon le Centre d'information et de documentation pour la jeunesse à Paris (CIDJ), chaque année, 128.000 jeunes de 10 à 18 ans partent en séjours linguistiques extrascolaires sur environ 5,5 millions d'élèves inscrits dans le second degré. Pour l'Union nationale des organisations de séjours linguistiques et des écoles de langues (Unosel), ils seraient même 400 000 à voyager pour une durée moyenne de 2 à 4 semaines et principalement vers la Grande-Bretagne (40% des ventes), l'Irlande (28%), les USA et le Canada (20%), l'Espagne et l'Italie (9%). "Malte et l'Australie progressent bien", ajoute Alix Lallement, contact des agences de voyages chez EF. Leader mondial depuis 40 ans, l'organisation internationale présente dans 51 pays (affiliée Snav) a fait le pari des agences il y a 2 ans. "Les clients potentiels qui ont leurs habitudes dans une agence doivent pouvoir nous y trouver", insiste la jeune femme souhaitant suivre le modèle de EF Italie qui réalise 80% de ses ventes via le réseau. Chez Capmonde (14,8 ME de CA), autre spécialiste membre de l'Unosel et des producteurs de groupes au sein du Snav, "bien qu'aucun effort n'ait été fait pour les séduire, les agences actives sont commissionnées à 10%". Sachant que les budgets moyens dépassent les 1500 euros, le voyage linguistique est incontestablement un atout pour les agences. Encore faut-il savoir le vendre !
Le partenariat signé entre EF et l'Afat porte ses fruits
EF International a décidé de se rapprocher des agences de voyages. "Elles sont un intermédiaire de qualité pour promouvoir nos programmes de langues et drainer de nouveaux clients", explique Alix Lallement. Ce premier contact avec le réseau de distribution s'est fait par l'Afat qui profite d'un accord privilégié et d'une commission de 12% au lieu de 8%. "Nous nous reposons sur les structures de formation de ces réseaux pour familiariser les vendeurs à nos produits, comme Afat Ressources", poursuit la jeune femme dont les 400 agences référencées réalisent 3% des ventes. EF organisera une rencontre avec des agences parisiennes le 7 mai prochain puis un éductour dans son école de Miami à l'automne prochain.

Auteur

  • La Rédaction
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