Les opérateurs touristiques pêchent à trouver des moyens tarifaires efficaces pour résister à la mauvaise conjoncture économique.
C'est en substance ce qui ressort de la troisième étude annuelle réalisée par Accenture sur la stratégie tarifaire des tour-opérateurs.Les opérateurs ont bien intégré la nécessité de communiquer des tarifs plus transparents : ils ont ainsi quasi totalement supprimé les suppléments non optionnels (assurances, carburant etc.) dans leurs tarifs et l'écart entre le prix d'appel et le prix réel payé par le client est passé de 55% en 2006 à 34% en 2008. Pour autant, pour compenser cet abandon contraint, les tour-opérateurs ont globalement augmenté leurs tarifs, avec une inflation annuelle de 7% en 2007 et 2008. Une décision inadaptée en temps de crise, selon Accenture, qui prône une meilleure utilisation d'autres leviers tarifaires (saisonnalité, promotions…), une plus grande différenciation de service et un positionnement plus clair sur le low cost ou le haut de gamme, pour sortir d'une trop grande standardisation.
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