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Production

Les TO s'appliquent à surmonter l'épreuve

Le Ceto évalue à 85 ME les pertes en volume d'affaires dues aux annulations.
Selon ses estimations, environ 50 % des annulations seraient définitives.
L'impact est jugé moins important que pour le Sras et sans effet sur l'emploi.
Après le tragique bilan humain, est venu le temps de mesurer l'impact financier du tsunami auprès des professionnels du tourisme français.
Une première évaluation a été faite lors d'une cellule de veille qui a eu lieu jeudi dernier au ministère des Transports (voir page 2). Les TO français ont ainsi estimé à 85 ME "l'impact brut" sur leur volume d'affaires. "En terme de perte nette, le montant pourrait atteindre 60 ME pour un manque de marge évalué entre 10 et 15 ME", a précisé le président du Ceto René-Marc Chikli. Ce montant montre le poids des destinations touchées dans l'activité des TO – environ 11 % des départs long-courriers pour 191 ME de chiffre d'affaires réalisés en 2004 – mais aussi l'ampleur des annulations auxquelles doivent faire face les voyagistes français "Il y en a eu des milliers en quelques jours, a déclaré Gilles de Robien, ministre des Transports. Mais les TO ont su réagir très vite", a-t-il ajouté. Selon le président du Ceto, environ 50 % des annulations sont définitives. Toutefois, les professionnels espèrent vite retrouver leurs clients. "Ils ont montré une grande flexibilité car jusqu'au 31 janvier, ils soumettent des contre-propositions à tout client persistant à refuser de se rendre vers les pays touchés, alors qu'ils seront ouverts à la vente le 16 janvier prochain." Avec tous ces efforts consentis, les professionnels tablent sur un retour à la normale dans les prochains mois. "Le niveau d'annulation est très fort actuellement, il devrait être encore assez élevé de février à avril, mais il pourrait s'atténuer à partir de fin avril", note René-Marc Chikli. "L'impact total devrait être moins important que la crise du Sras", a-t-il souligné. Le Ceto n'anticipe donc pas de mesure de licenciement dans le secteur." Jeudi, le ministre des Transports et le président du Snav, César Balderacchi, ont confirmé que "la profession n'avait pas demandé d'aides gouvernementales pour faire face à cette crise."
La loi de 92 en débat via les questions d'assurances
Où l'on reparle de la loi de 92. "Le tsunami pose une série de problèmes dont celui des assurances, aussi bien auprès des particuliers dans le cadre d'assurances-décès qu'auprès des professionnels, a expliqué Gilles de Robien. Il va donc falloir revoir la loi de 92, notamment l'article 23." César Balderacchi n'a pas manqué de rappeler les responsabilités des agences de voyages lors de tels sinistres, lesquelles sont "largement supérieures à celles de nos voisins européens". Sur ce dossier, le ministre des Transports semble rejoindre le représentant du secteur: "Les risques sont tels qu'on va aboutir à une situation où les professionnels ne vont plus trouver d'assureurs." Le Ceto et le Snav veulent donc poursuivre les négociations avec le gouvernement pour pouvoir aligner les conditions d'exercice des agents de voyages français sur les directives européennes. "Un simple alinéa à l'article 23 renvoyant à ces directives suffirait", expliquaient les représentants de la profession. Mais pour aboutir, "il faudrait faire plier une chancellerie qui, jusqu'à présent, s'est montrée réticente à ce genre de retouches", glissait un proche du dossier. Le tsunami va-t-il faire changer les choses ?

Auteur

  • La Rédaction
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