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Production

Look lancé à la reconquête de sa clientèle perdue

La nouvelle équipe monte un plan de retour aux bénéfices sur quatre ans.

Le TO veut multiplier les départs de province et les produits ponctuels.
Visites en agences, ateliers thématiques, meilleure maîtrise des risques.
Dégagé de la pression financière avec une recapitalisation de 17 ME opérée par son groupe de tutelle Transat, Look Voyages peut voir plus loin. Au moins jusqu'en 2009. "Nous avons établi une stratégie sur 4 ans avec la diminution de moitié des pertes à 9 ME l'an prochain, un retour à l'équilibre en 2006 et un chiffre d'affaires de 300 ME avec un résultat positif de 9 ME en 2009, soit une croissance moyenne de 25 %, assène Olivier Kervella, directeur général depuis un peu plus d'un mois. Nous n'en sommes pas si loin si on considère que la vente des forfaits a connu cette année une croissance de 15 % et que nous avons abandonné les vols secs, un secteur responsable de 50 à 60 ME de perte." Pour réussir ce "challenge", la nouvelle équipe constituée du DG mais également de Philippe Sangouard au poste de directeur commercial, devra relever trois défis. "Il nous faut redonner des possibilités de départ depuis la province. L'été prochain, nous effectuerons des vols depuis Marseille, en renfort de ceux opérés depuis Nantes et Lyon." Look entend ainsi damer le pion à Marmara ou Fram par exemple, qui ont su attirer les agents de voyages avec de tels services. Le deuxième défi concerne la réactivité des produits et des hommes. "Nous mettrons en ligne sur notre nouveau site B to B en janvier prochain mais aussi dans les GDS des produits ponctuels répondant à une demande de dernière minute, présentés de manière dynamique." A terme, ce genre d'offre pourrait représenter 10 % du chiffre d'affaires du tour-opérateur. Ces formules seront également accessibles au grand public. D'autres outils seront développés comme les vouchers électroniques. La nouvelle équipe veut mieux impliquer les salariés avec des visites régulières en agence, constituer des ateliers abordant des thèmes transversaux, dynamiser les équipes commerciales pour "rassurer les agences, alors que nous bénéficions déjà d'une bonne image, d'un taux de satisfactions de 93 % de notre clientèle et d'un rapport qualité-prix bien compris". Enfin, dernier défi, diminuer les risques. "Une bonne part a été faite par mon prédécesseur, Jean-Marc Batta, au niveau des achats. Il faut maintenant diffuser la notion de prise de risque maîtrisée auprès de chaque acteur, donner des outils pour mesurer les remplissages, s'équiper d'un système d'information et du suivi du risque."

Auteur

  • La Rédaction
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