Noël : les TO adaptent leurs plans de vol

Pour Kuoni, la manœuvre est moins aisée en long-courrier.
Comme nous l'évoquions le 5 novembre à la une, faute d'avoir obtenu du gouvernement un meilleur calendrier pour les vacances de Noël, de nombreux TO n'ont eu d'autre choix que d'aménager leur plans de vols charter et réguliers pour répondre à un maximum de clients notamment pour les retours concentrés sur le seul week-end du 1er et 2 janvier 2005. Ainsi Beachcomber Tours qui dispose encore de chambres dans huit de ses hôtels maison (le Royal Palm est complet), s'est arrangé pour reprendre des sièges à ces dates critiques. "Les ventes ont été meilleures que l'an dernier, aussi notre stock aérien a-t-il vite saturé, mais nous venons de nous réengager pour 50 sièges sur les vols supplémentaires d'Air Mauritius les 1er et 2 janvier", annonce Xavier de Wispelaere, directeur commercial avant d'ajouter : "Il reste des places, que les agences n'hésitent surtout pas à nous interroger." Pour le groupe Club Med/ Jet tours qui vend mieux le Jour de l'An que Noël, la question des vols additionnels est résolue depuis longtemps sur le Maroc, Djerba et l'Egypte. "Nous avons en revanche dû modifier les rotations sur le Sénégal pour suggérer un forfait en 10 jours du 17 au 27 décembre et un autre en 9 jours du 26 décembre au 3 janvier. C'est un peu plus long mais ainsi les réveillons sont protégés", explique le directeur commercial, Philippe de Saint-Victor. Chez Fram aussi, on a déplacé certains jours d'opération pour coller aux vacances scolaires. "Nous avons pris des vols en vendredi/ dimanche au lieu de samedi/ samedi sur le Maroc et le Sénégal. Cela implique des durées de séjours supérieures à la moyenne et un peu de gymnastique", ironise Richard Soubielle, directeur de production. Même type d'adaptation chez Vacances Transat qui propose en République dominicaine un séjour de 11 nuits (du 17 au 28 décembre) et un autre de 10 nuits (du 28 déc. au 7 janvier). "La fluidité des retours est nulle cette année et cela est fort préjudiciable pour notre profession. Nous devions nous adapter", dénonce le DG Patrice Caradec. Enfin, ca coince aussi chez Kuoni, mais la manœuvre est moins évidente. "Déséquilibrer une chaîne charter annuelle en long-courrier implique trop de complications pour le faire sur 15 jours seulement", conclut le PDG Emmanuel Foiry.