147 touristes belges et français, en majorité des personnes âgées, ont été "retenus en otage" depuis samedi dans un hôtel en Turquie après la faillite du tour-opérateur belge, Christophair, a dénoncé dimanche leur agence de voyages.
Ils devraient être rapatriés, aujourd’hui, lundi 24 novembre.C’est un fait divers qui symbolise le climat de crise que vit actuellement le tourisme. En Turquie, à Antalya, la direction de l'hôtel réclame 80.000 euros à Christophair, le tour opérateur belge. Pour obtenir le règlement de cette somme, la direction de l'établissement n’a pas hésité, selon le directeur de l’agence « Voyages à tout cœur » à « prendre en otage » ce week-end les clients. Une partie des dettes du tour opérateur - 40.000 euros - a été réglée par le fonds de garantie des voyages mais la direction de l'hôtel exige le solde. Les touristes ont dû acquitter une somme de 275 euros par personne pour pouvoir accéder dimanche à leurs chambres et manger. Les touristes, grâce au fonds de garantie, devraient quitter la Turquie lundi en fin de matinée pour atterrir à Liège à 16h30. Les médias belges précisent que l'agence avait bien payé les packages achetés au tour-opérateur Christophair, celui-ci reste en défaut de paiement auprès de l'hôtel. Le tour-opérateur devrait déposer son bilan aujourd’hui. Cité, Jean-Philippe Cuvelier, vice-président de l’Upav (Union professionnelle des agences de voyages), s’indigne : "Comment a-t-on pu en arriver là ? Il y a sûrement dû y avoir un défaut de précaution à divers moments. Pourquoi l'hôtelier a-t-il accepté de d'accueillir un groupe de touristes alors que les dettes de son clients n'étaient pas honorées ? Pourquoi a-t-on envoyé 150 passagers en vacances dans le climat d'incertitude économique que connaissait le tour-opérateur ?"
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