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Switch veut quitter la Martinique !

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Jean-Pascal Siméon, le turbulent patron de Switch, vient d'adresser un courrier au président de la République, au ministre de l'Outremer et aux autorités locales.
Il menace de quitter la Martinique, ou tout au moins de déménager une partie de sa flotte basée au Marin, si l'administration persiste à ne pas faire preuve d'un peu plus de souplesse.Dans cette lettre, le PDG de Switch explique qu'il a "depuis des années joué le jeu de la Martinique par attrait pour la destination". Notamment "en 2002, époque où le tourisme était au plus bas suite au départ du groupe Accor", quand Switch a "été le premier tour opérator depuis de nombreuses années à affréter un vol supplémentaire". Il ajoute : "nous avons du arrêter au printemps, pour des raisons d’exploitation et surtout des inquiétudes face au comportement de l’administration française". Il rappelle en outre avoir "également à cette époque aidé le premier groupe hôtelier des Antilles françaises à lancer la formule all inclusive qui est une des clefs du succès de la République Dominicaine, cette formule obtient toujours beaucoup de succès et a fait école, puisque plusieurs autres hôtels l’ont adoptée". Il indique aussi avoir lancé une "activité croisières à la cabine qui a grossi d’année en année pour atteindre aujourd’hui une flotte de 26 navires, 60 emplois permanents et de nombreux emplois induits". Voilà pour les bons points. Avec tout ça, Jean-Pascal Siméon ne comprend pas pourquoi son activité a depuis son début, "reçu le plus mauvais accueil de la part de la direction générale des Impôts à Bercy, qui ne souhaitait pas (pourquoi ?) voir arriver de nouveaux exploitants". Avec pour conséquences : des "refus d’agréments pour la majorité de nos demandes, remise en cause des agréments reçus... Il explique encore : "la situation s’est compliquée quand, inquiets de la vétusté des installations existantes pour l’entretien des navires de plaisance, nous avons souhaité mettre en place nos propres structures de maintenance, sous la forme d’un Dry Dock (système de levage des bateaux pour en effectuer l’entretien) moderne et non polluant. Nous avions en effet vu juste, car le seul existant en Martinique a depuis coulé, amenant les propriétaires de navire à aller faire leur maintenance dans les états voisins !!! La préfecture égare systématiquement le dossier d’autorisation depuis des mois, malgré l’urgence de la situation. Notre dry Dock, dont la filière nautique a un besoin pressant est bloqué en métropole. Nous avons donc pris la décision de l’envoyer et de le transférer dans l’île voisine si nous n’avons pas l’autorisation avant son arrivée. Nous avons également pris la décision de transférer aux Seychelles l’un de nos 2 plus gros navires, régulièrement exploité depuis Noël 2006, qui représente 10 emplois directs, pour lequel l’Administration ne nous donne pas les agréments nécessaires alors qu’elle les accorde largement à des projets qui ne servent pas les objectifs du législateur : développer l’emploi et l’activité économique". Il conclut enfin : "Le principal frein au développement touristique de la Martinique est le comportement de l’administration française, préfecture et DGI".
Martinique

Auteur

  • La Rédaction
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