Vacances Canada veut réveiller le marché hiver

Avec 10 762 visiteurs français en janvier 2003 et 17 297 en février 2003, la fréquentation touristique a chuté respectivement de 13,69 % et de 5,96 % par rapport à janvier et février 2002. Mais un TO comme Vacances Canada n'en a cure : "C'est vrai que la Laponie nous concurrence surtout à cause de l'absence de décalage horaire, mais nos produits sont différents", explique Rose-Marie Farrugia, directrice générale du tour-opérateur. Pour preuve, sa nouvelle brochure hivernale incluant de "traditionnels" raids à motoneiges, des locations de chalets ou des balades à traîneaux à chiens, mais également des produits spécifiques comme ces séjours multi-activités en pourvoiries (lac Blanc, mont Gabriel ou cap au Leste) et surtout des programmes de découverte de la faune ou des séjours à Montréal ou Québec. Là, pas de confusion possible, pour admirer les phoques, les ours de Churchill ou se promener dans les lieux "branchés" de Montréal ou historiques de Québec, skier dans les Rocheuses ou s'initier au piégeage avec un authentique trappeur, c'est au Canada qu'il faut se rendre. Depuis que sa directrice générale a repris les rênes de la marque lâchée par la compagnie Air Canada en 2002, Vacances Canada mise surtout sur la vente directe puisqu'elle réalise 80 % de son chiffre d'affaires de cette manière. "Nous ne pouvons pas suivre les exigences des grands réseaux en termes de commissions et de sur-commissions, mais nous restons fidèles aux agences indépendantes", explique Rose-Marie Farrugia. De même, le TO dispose d'un site Internet grand public, mais réfléchit actuellement à l'opportunité de créer un accès professionnel sécurisé. Le voyagiste a une production axée sur le milieu et le haut de gamme, et se protége des aléas des modes puisque Vacances Canada est une marque du Cercle des Vacances, présent également sur l'Australie, les îles et l'Afrique du Sud.